Rendez-vous professionnel de la géomatique, autrement dit des systèmes d’information géographique (SIG), le Mari tenait sa douzième édition au Carrousel du Louvre, du 18 au 20 avril. “C’est le seul salon à Paris qui ne parle que de cartographie numérique “, assure Jean-Paul Gillet, responsable de ce salon chez Ortech. Il rassemble, pendant trois jours, éditeurs de logiciels, fournisseurs de matériels, éditeurs de données cartographiques, ainsi que des conférenciers.
Le SIG plaît aux télécoms
Avec une croissance évaluée à 15 % par an en France, ce secteur en plein développement touche un éventail de plus en plus large de professions. Aux visiteurs traditionnels, chargés de l’aménagement du territoire, d’écologie et autres acteurs des collectivités locales, s’ajoutent aujourd’hui des professionnels du secteur privé, spécialistes du géomarketing et concepteurs, notamment, de réseaux. “C’est surtout le développement des réseaux de télécommunications qui implique des demandes très importantes de cartographie numérique : les opérateurs sont excessivement demandeurs de plans, de systèmes de gestion d’information géographique “, commente Jean-Paul Gillet. Ce développement se traduit par une augmentation de la superficie de l’exposition, du nombre d’exposants (70 cette année) et d’auditeurs aux conférences (près de 400), en croissance d’environ 10 % par rapport au salon de l’an dernier. Un cyberespace, dédié à l’information géographique et animé par des étudiants du MST cartographie de l’université d’Orléans, présentait un répertoire de sites cartographiques. “Comme partout, Internet pénètre fortement ce secteur “, conclut Jean-Paul Gillet.
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