L’accès rapide à Internet par une technologie DSL (ADSL, UDSL, VDSL…) décolle enfin. Le cabinet IDC prévoit, entre 1998 et 2003, une progression annuelle de la base installée de 200 % aux États-Unis et de 300 % en Europe, ce qui portera le nombre de lignes activées dans le monde à 27,3 millions en 2003, contre 70 000 en 1998. Dans la Silicon Valley, par exemple, l’opérateur local Pacific Bell propose une connexion ADSL (environ 1,4 Mbit/s en réception et 300 kbit/s en émission) pour moins de 40 dollars par mois, installation et modem compris. Toutefois, le service n’est pas disponible partout et plusieurs opérateurs alternatifs proposent un service DSL plus onéreux et plus lents (à partir de 64 kbit/s).
Une disponibilité plus importante des lignes ADSL
“Les opérateurs doivent vérifier si la ligne téléphonique peut supporter un accès haut débit. Souvent, il faut envoyer un agent pour tester la qualité de la ligne. Notre équipement, lui, automatise ces tests à distance, les prix devraient chuter et la disponibilité des lignes ADSL s’accélérer “, explique Rick Tinsley, président de Turnstone Systems. Lequel vient de signer un contrat avec First Telecom pour la fourniture d’équipements en Allemagne et bientôt, peut-être, en France.
Paradoxalement, c’est la voix sur DSL (VoDSL) qui a suscité le plus d’intérêt. “C’est la ” killer” application pour DSL”, s’enthousiasme Mahesh Veerina, président de Ramp Networks, un fabricant de modems DSL. JetStream et TollBridge sont les deux principaux fournisseurs de cette technologie et commercialisent des passerelles voix que les opérateurs installent avec leur équipement DSL. “Nous lancerons, avant l’été, des modems DSL compatibles avec toutes les technologies de VoDSL, que cela soit JetStream, TollBridge ou un autre et acceptant six lignes vocales “, ajoute Mahesh Veerina.
Rappelons que la voix sur DSL nécessite des téléphones spécifiques.
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