- CanalSat durcit sa lutte contre le piratage
- Les abonnements sans décodeur, sources de piratage
- Les programmes HD moins menacés
Pour l’instant, le remplacement des cartes ne concerne pas les abonnés ‘ carte seule ‘, cest-à-dire ceux qui ont acheté un décodeur non officiel CanalSat ou utilisent une carte de réception satellite
équipée d’un dispositif de contrôle d’accès sur leur PC. A la mi-avril, leur décodeur fonctionnera toujours avec l’ancien système. CanalSat continuera en effet de crypter ses flux vidéo pour plusieurs dispositifs de contrôle
d’accès, et seuls les droits d’accès à l’ancien système de cryptage des abonnés ayant reçu une nouvelle carte seront coupés.A terme, CanalSat souhaite généraliser son nouveau dispositif aux abonnements carte seule ?” moins de 10 % des abonnés ?” mais de potentiels problèmes de compatibilité semblent le freiner.
‘ Nous réfléchissons à une solution afin que les abonnés carte seule puissent utiliser leurs propres équipements avec notre nouveau dispositif ‘, confie Guy Lafarge.
Source de piratage
Le cas des abonnements carte seule est d’autant plus problématique pour CanalSat qu’il est une source de piratage importante, si l’on en croit les forums spécialisés. Les pirates se procurent l’une de ces
cartes, la ‘ crackent ‘ et s’en servent pour programmer des décodeurs pirates qu’ils commercialisent illégalement. Cela, sans craindre d’être mis en cause même en cas de saisie du matériel chez un
utilisateur : certains distributeurs (le réseau de CanalSat en compte 8 000) se montrent en effet peu regardants sur l’identité de leurs clients et les cartes prépayées valables un an deviennent anonymes.Pour empêcher ces pratiques, Canalsat a envoyé le 16 octobre dernier un courrier à tous ses distributeurs afin de leur rappeler qu’ils devaient systématiquement s’assurer que chaque abonnement était enregistré avec un
nom et une adresse réels. Malgré ces risques, CanalSat n’a absolument pas l’intention d’arrêter la commercialisation des abonnements carte seule. ‘ Nous avons des obligations
règlementaires ‘, insiste Guy Lafarge.
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