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Les 40 Français de la high-tech (5/5) : les businessmen

Dernier volet du feuilleton consacré par ‘ 01 Informatique ‘ aux 40 Français qui ont fait ou font encore l’informatique en France.

Pierre Chappaz


Un ‘ serial entrepreneur ‘, cet homme-là. Après une carrière bien remplie dans le logiciel et à IBM, il fonde et dirige Kelkoo ?” moteur de recherche du meilleur prix ?” aux heures fastes de la
nouvelle économie. Après un passage éclair à Yahoo, il tombe un temps amoureux de sa liberté, et conseille les candidats à la création d’entreprises innovantes. Affable et efficace, homme de réseaux, Pierre Chappaz repart en 2006 dans le
business avec Wikio.Jean-Louis Bouchard


On n’entend guère plus parler de lui. Pourtant, à la belle époque des grands systèmes IBM, qu’essayaient de placer à toute force les ‘ leasers ‘ et autres
‘ brokers ‘, il fut l’une des figures les plus en vue de la profession. Le fondateur d’ECS, puis d’Econocom ?” société qui s’est réorientée vers les services
télécoms ?”, a longtemps eu la réputation d’un homme d’affaires exigeant et loyal. La gratification de ses meilleurs commerciaux est devenue légendaire.Didier Benchimol


A 45 ans, Didier Benchimol détonne dans le paysage français du logiciel. Il affiche une réussite insolente avec Netscape Europe… et un échec retentissant avec iMediation, start-up disparue malgré
100 millions d’euros de financement. A ces expériences dans le logiciel s’en ajoutent d’autres dans la finance : il a, par exemple, géré les intérêts européens de Paul Allen, le cofondateur de Microsoft. Il dirige
aujourd’hui ?” avec un succès certain ?” l’éditeur Cartesis, spécialisé dans la consolidation financière.Jean-Michel Aulas


Jean-Michel Aulas nourrit l’ambition de jouer les premiers rôles en Europe. Tant avec Cegid, devenu l’un des premiers éditeurs de logiciels de gestion, qu’avec l’Olympique Lyonnais, le club de football
qu’il préside. Et ce patron très médiatisé s’en donne les moyens, même s’ils n’arrivent pas encore à la hauteur des grandes équipes européennes. Après avoir obtenu le feu vert des autorités de la concurrence pour acquérir
CCMX, il lorgne déjà sur d’autres acteurs.François Bourdoncle


Concurrencer Google… Il faut être fou, ou posséder l’alchimie du meilleur outil de recherche. La seconde idée plaît à ce fort en maths, docteur en informatique. Diplômé X-Mines, il planche des années sur la veille et
l’accès aux données, et participe aux débuts d’AltaVista aux Etats-Unis. Il en garde l’habitude de parler par anglicismes. En 2000, il fonde Exalead. Energique, il séduit Oséo-Anvar, Paris Développement et l’Agence
de l’innovation industrielle. En 2006, Exalead.com est juste derrière Google et Yahoo pour la consultation.Marc Lassus


Fondateur en 1988 de Gemplus, vite devenu leader mondial de la carte à puce, Marc Lassus a connu tous les honneurs au début de la décennie 90. A cette époque, tout se présente en effet pour le mieux. Las ! La
success story française a mal passé le changement de millénaire. Embarqué dans une sombre histoire de ‘ trop-perçu ‘ financier, le tout sur fond d’espionnage industriel réel ou supposé, Marc
Lassus voit maintenant sa retraite dorée largement gâchée par les nouveaux actionnaires de Gemplus.Bernard Liautaud


Depuis 2005, il n’est plus PDG de Business Objects, le spécialiste des solutions décisionnelles. Un repos bien mérité, après avoir atteint ses objectifs : la société qu’il a créée voici plus de 15 ans a passé la
barre du milliard de dollars de chiffre d’affaires. Avec 30 000 clients dans plus de 80 pays, ‘ BO ‘ fait désormais partie des grands éditeurs mondiaux. Mais l’ancien élève de l’Ecole
centrale continuera à faire vivre l’éditeur en tant que responsable de la stratégie et président du conseil d’administration.Philippe Kahn


Incroyable mais vrai : à l’aube des années 90, le petit prof de Cagnes-sur-Mer a bien failli damer le pion à Microsoft et à son grand rival Lotus. Mais voilà. Son culot légendaire, qui lui a pourtant permis de
‘ monter ‘ Borland et de propulser ses outils bureautiques sur le marché américain, a fini par lui faire défaut. Le rachat inconsidéré d’Ashton-Tate et un management personnel débridé ont précipité la chute de ce
musicien passionné de jazz (il a enregistré des disques) et skippeur expérimenté.Bernard Charlès


S’il existe un maître à bord de Dassault Systèmes, c’est bien lui. Bernard Charlès a fait de l’éditeur de Catia le numéro un français du logiciel, et le numéro un mondial du PLM. Breton et fils d’agriculteur, il
a transformé Dassault Systèmes en acteur incontournable de l’informatique, au point d’attirer Bill Gates dans un partenariat de recherche. Charisme ou arrogance ? Sa confiance en lui ne plaît pas à tous. Mais elle le place parmi
les entrepreneurs français les plus en vue.Bernard Vergnes


Avec son faux air de Jean-Edern Hallier, Bernard Vergnes aura marqué et accompagné l’installation et la progression de Microsoft en France. Et ce, dès le début des années 80. Toujours charmeur, lobbyiste à ses heures,
remarquable conteur d’anecdotes, il a su mettre son talent et ses réseaux au service de la firme de Bill Gates. Ce qui a valu à l’éditeur américain de prendre dès le départ une sérieuse avance dans l’Hexagone.Voir l’intégralité du dossier.

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Pierre-Antoine Merlin