1. Construire une image attrayante et militante
La priorité d’un site politique consiste certainement à rallier des adhérents potentiels. Élaborer son site doit donc être dicté par cet impératif. Le choix d’une URL sans ambiguïté est primordial. Utiliser des animations de bonne qualité (flash ou clips vidéos) contribue ensuite à mettre en relief les messages saillants, valeurs du mouvement ainsi que le positionnement sur les grands débats. Autres éléments importants : présenter l’historique et les idées défendues en langage direct et simple pour capter un public de néophytes (le contre-exemple du PCF est ici à noter) ou encore donner accès aux informations locales et pratiques (listes pour les municipales de mars, bureaux, fédérations régionales, etc.) sans négliger une entrée directe sur un point précis de l’actualité. Bien entendu, donner accès à un bulletin d’adhésion avec paiement en ligne est essentiel, chose qui n’est faite par aucun parti.
2. Fidéliser adhérents et sympathisants
Conserver une audience régulière ne va pas sans créer un sentiment communautaire (identité visuelle, vocabulaire) en ayant soin de placer les rubriques “nombrilistes” (organigramme, CV du président) au second plan. Ménager un espace réservé aux adhérents (extranet) est par ailleurs un plus à manier avec prudence, car il risque de rendre le site hermétique. Publier des FAQ sur les sujets polémiques ou encore laisser le citoyen s’exprimer librement sur ses préoccupations peuvent permettre au parti de dégager des axes de prise de position. Capitaliser sur le potentiel du marketing viral est très adapté aux web politiques ; on s’étonne ici de ne trouver sur aucun site la fonction “envoyer cet article à un proche”. Enfin, la vente en ligne des livres et publications du parti, ou la création de liens vers des mouvements “amis” renforcent le sentiment communautaire.
3. Valoriser ses engagements
Le site web devient le vecteur d’une information intégrale, car il autorise la mise en ligne des communiqués de presse, discours, dossiers, questions posées à l’Assemblée nationale, etc. Un espace consacré à la presse est ici intéressant. De même, le recours à un moteur de recherche étoffe cette transparence. Un aspect informatif qui peut être renforcé par des données générales : rôle des assemblées, sur quels sujets sollicite-t-on les députés, etc.
4. L’internet politique, la nouvelle agora ?
Réaliser des sondages en ligne ou laisser la parole à l’internaute au sein d’un forum sont aussi des démarches appréciées. À condition toutefois de maîtriser la teneur des discours (éviter les messages de haine sans pour autant limiter les échanges aux positions officielles). Dernier élément qui fait des émules : l’aménagement dun contact direct par e-mail avec les différentes instances et représentants politiques.
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