1. À quelle période faut-il lancer un site dédié à un événement annuel ?
Il n’y a pas de bonne période, la réussite de ce type de site dépend de la création d’un lien, d’une continuité entre deux éditions. Dès que possible, après la fin d’un carnaval, il faut mettre en ligne et référencer la future édition. En fait, choisir une même adresse d’année en année est une bonne solution. Quoi qu’il en soit, il faut éviter que des fans de l’événement fassent la promotion de l’événement futur avant le site officiel.
2. Avec quels types d’informations peut-on introduire la continuité entre deux événements ?
Avant tout, il faut donner accès à des archives, des best of des live réalisés lors de l’événement précédent. Les passionnés voudront revoir des choses ; ceux qui l’ont manqué viennent pour découvrir ce qui s’est passé, etc. Il faut fidéliser et faire vivre la communauté des passionnés. Lui offrir des images : un peu de live aide à de créer un effet de bouche à oreille, à condition d’offrir aux internautes la possibilité d’échanger sur des forums, de donner des témoignages. Mettre en ligne un test de connaissance, une boutique de produit dérivé, tout est bon pour faire vivre une communauté. Il faudrait même chercher à mettre en valeur les pages personnelles qui font la promotion de l’événement. Mais, ne pas oublier un élément aussi simple que la newsletter – lettre d’information par email -, sur une base mensuelle, hebdomadaire, puis quotidienne à l’approche de l’événement.
3. Graphiquement, quels conseils donneriez-vous ?
Tout en véhiculant les informations de base (dates, horaires, lieu), il faut créer un concept en ligne qui soit en phase avec l’identité et l’image de l’événement. Les sites concernant les festivals de Rio, comme de Venise, n’ont pas de concept, alors que le premier aurait pu utiliser l’univers de la danse. Le site canadien capitalise pour sa part sur un simple concept graphique, qui est une bannière à plusieurs couleurs, celles du carnaval. Il aurait pu aller plus loin, en déclinant le concept sur le mode multimédia, en utilisant notamment le personnage ” bonhomme ” pour guider les internautes au cours de la navigation. Quelques séquences flash, du son etc… Voilà qui peut aider les sites à créer une émotion autour d’un événement.
4. Et l’ergonomie ?
Il faut respecter les règles de bases de l’ergonomie, éviter les pop-up. Et même si l’on conçoit la navigation avec des bulles graphiques, comme sur le site canadien, il ne faut pas oublier que, lors d’une première visite, ce type de navigation nest pas évident.
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