Le protocole Enum, tel qu’il a été défini par l’IETF, permet comme on sait de créer des noms de domaine Internet à partir des numéros de téléphone et de les associer à des services de communication (service téléphonique, mail, fax, messagerie unifiée…).Les treize contributeurs, que le protocole a inspirés, sont : France Télécom, Cegetel, Afnic, Alcatel, Ericsson, Renater, Bull, Afutt, Fing (Fondation Internet Nouvelle Génération), FirstMark, Digital Airways, Prosodie et Devoteam. Mais seules les contributions de Devoteam, Digital Airways, Fing, Prosodie et Renater sont publiées sur le site de l’ART. Les quatre conclusions qu’en a tirées l’Autorité sont les suivantes :- il est primordial de subordonner une gestion des noms de domaine Enum à celle de la numérotation afin de préserver la cohérence des systèmes et d’assurer l’appropriation des services par un large public ;- il est nécessaire d’établir rapidement des règles fixant les conditions d’insertion et de délégation des noms de domaine Enum, et cela dans le cadre d’un accord international entre l’Icann et l’UIT ;- il est indispensable d’établir des règles claires de gestion des délégations, principal enjeu ;- il y a un risque que le gestionnaire des bases Enum soit seul en mesure de fournir des services s’appuyant sur le protocole Enum. C’est pourquoi l’ART et le secrétariat d’Etat à l’Industrie poursuivront la réflexion, en concertation avec les acteurs, sur les conditions qui permettraient de garantir une situation de concurrence entre les fournisseurs de services Enum.En tout état de cause, l’Autorité est dès à présent candidate à assurer la gestion administrative d’Enum, tandis que l’Afnic (Ass. française pour le nommage Internet en coopération) prendrait en charge celle des numéros IP générés par le protocole (www.art-telecom.fr).
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