Vent de révolte sur la Virtual Regatta, la course virtuelle en temps réel qui est partie des Sables d’Olonne en même temps que le Vendée Globe. L’inscription gratuite a attiré près de 350 000 personnes. En revanche, pour profiter de toutes les options de navigation et réglages, il faut payer 20 euros… Une somme honnête quand tout se passe bien. Mais voilà, visiblement les problèmes techniques se sont multipliés.
Un « témoin BFM TV », qui a contacté la rédaction via BFMTV.com, parle même de « black out complet pendant des heures » et s’interroge : serait-ce pour des raisons de maintenance ou d’incompétence ?
Pas content !
Il suffit d’une visite sur le site officiel du Vendée Globe et sa rubrique dédiée à la compétition virtuelle pour se rendre compte que ce témoin BFM TV n’est pas seul à être mécontent. « Que de bugs dans ce jeu », s’écrit Flo56520. « Qui dit mieux ? 60 000 places perdues en 12h suite à une trajectoire qui m’envoie directement au pôle Nord », s’agace vonvon017. La palme revenant à Raphie : « Super le message au réveil à 7 h ce matin… Votre bateau est échoué depuis 5h50 !, qui s’emporte au fil de son post. Non seulement il a fait 5 heures dans la mauvaise direction, il est resté échoué 5h50 et en plus je me suis coltiné une heure en demi tour pour me sortir de cette bourde de bug. »
Certains claquent simplement la porte : « 20 000 places perdues ! Honteux ! Et le comité ne décide rien ! Je me casse ! », concluait Yeste ce matin même.
Pas du jeu
Tous sont d’accord, dans ces conditions la course n’en vaut plus la peine. Inutile de continuer si la compétition est faussée, non pas par le destin farceur, un chalutier ou une avarie, mais plutôt par une déferlante de bugs.
Alors face au mutisme des organisateurs et de ManyPlayers, le développeur de la solution qui n’a pas répondu à nos appels téléphoniques, une flotte de mécontents semblent s’organiser, les uns prônent un retour symbolique aux Sables d’Olonne, les autres de tous échouer leur navire virtuel quelque part entre ici et ailleurs. Le ras le bol est de mise. Si au moins il s’agissait de la route du rhum, au moins resterait le rhum. Mais là… Vivement la quille…
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