The Legend of Zelda A Link Between Worlds
Nous ne nous lancerons pas ici dans une guerre argumentaire vaine et inintéressante. Mais il va sans dire que A Link To the Past est un mythe vidéoludique, peut-être même, n’ayons pas peur des mots, le meilleur Zelda. A Link Between Worlds est son fils, son arrière-petit-neveu, son cousin ou… Bref, il est de la famille. Avec une carte du monde qui a un furieux goût de revenez-y et de déjà-vu.
A Link Between Worlds, c’est surtout l’occasiuion de réunir la vieille tradition des Zelda et l’apport des derniers épisodes, réunion symbolisée par la possibilité de passer de la 3D à la 2D en se collant au mur comme une fresque animée. Un « pouvoir » qui modifie profondément le gameplay et complique de manière jubilatoire la lecture des niveaux et des puzzles. Car, dans les donjons – tous très inspirés mais assez classiques – il faudra faire preuve de jugeote et de sang-froid au cours d’une exploration comme on n’en avait pas vu depuis bien longtemps.
Et puis, on apprécie aussi, qu’enfin, les rubis servent à quelque chose. Car tout votre équipement n’est au départ que loué… et si par malheur vous mourez, son propriétaire légitime vous le reprend. Prêt, bien sûr, à vous le louer à nouveau… Si Nintendo avait pu être un poil plus novateur et rehausser un peu la difficulté, il n’en reste pas moins qu’on ressort de cette aventure le sourire aux lèvres et en tête des mélodies épiques pas près de nous lâcher. Vous vous en doutez, il vous le faut !
Pokemon X/Y
Les Pokémon passent sur la 3DS et ça se voit, en 3D ou pas. En tout cas, graphiquement, c’est une refondation. D’un point de vue du gameplay, c’est un renforcement dans la continuité. Si vous avez fait vos premières armes sur N64, vous retrouverez vos marques et apprécierez les petites nouveautés. Si vous êtes nouveaux, bienvenus, ça va être chouette. Le bestiaire est plus riche, ce qui veut dire qu’il y encore plus de bestiaux à attraper et le rythme de l’action est plus soutenu et mieux tenu. En revanche, ceux qui espéraient de vraies innovations de fond pourront passer leur chemin ou dévorer ce titre en ronchonnant. Au choix. Quoi qu’il en soit, il vous le faut.
Luigi’s Mansion 2
« Tatatatatinnn tatatata tin tin ». Après cette interprétation magistrale, à la bouche, du thème de Ghostbuster, que faire d’autre, si ce n’est parler de Luigi’s Mansion 2. Luigi n’a trouvé d’autres moyens, pour sortir de l’ombre de son frère, que de se fader des manoirs hantés. Eh oui, on tombe les filles comme on peut…
Quoi qu’il en soit, dans cette aventure mignonnette mais plus crénelée qu’un château fort, Luigi reprend du service pour chasser les esprits facétieux d’un manoir très adamsien. Heureusement, il est équipé de ce qu’on qualifiera globalement d’aspirateur sans sac de la mort, mais que les spécialistes connaissent sous le nom de Spectroflash, d’Ectoblast et d’un Révélescope. Ce dernier sert, tenez-vous bien, à révéler l’invisible. Ouuuuhhhh !
Bref, si Luigi est toujours incapable de coordonner un saut avec une course digne de ce nom, il se laisse contrôler gentiment et s’entoure d’un environnement sonore de premier plan. Voilà pourquoi, non, ne jouez pas les surpris, il vous le faut.
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