Peut-être se rappellera-t-on l’enchanteresse année 2000 comme d’un temps révolu, où il suffisait de murmurer le mot internet pour que l’argent coule à flots. Difficile d’énumérer toutes les sociétés de services ?” rebaptisées “web agencies” pour mieux s’inviter dans la bulle de l’ivresse ?” qui auront su tirer profit de cette période bénie. Il suffit d’analyser le palmarès des plus fortes croissances pour s’apercevoir que, parmi les 25 sociétés classées, 15 ?”uvrent dans le domaine des services.Parmi celles capables d’intervenir sur les différentes disciplines nécessaires à la construction d’un site web, Himalaya se distingue en affichant une progression de près de 400 % de son chiffre d’affaires à hauteur de 122 millions de francs. Quant à Fi System, quatorzième du même classement l’an dernier, il enregistre à nouveau une croissance de plus de 100 %.
Les éditeurs de la gestion de la relation client en bonne place
Il convient également de mettre en lumière les résultats de Valtech, société de conseil en architecture de systèmes d’information (e-business, relation client, chaîne logistique) : de tous les prestataires de services rangés dans ce hit-parade, il s’agit de celui ayant réalisé le plus gros chiffre d’affaires ?” 562 millions de francs, en hausse de 226 %. A noter enfin la belle percée d’Ubizen, qui opère sur le créneau prometteur de la sécurité.Autres bénéficiaires de la vague e-business : les éditeurs de progiciels de gestion de la relation client. Siebel confirme son leadership en clôturant l’année 2000 avec une progression de 158 % à hauteur de 600 millions de francs. Il se retrouve au huitième rang de ce classement, alors qu’il pointait déjà à la troisième place l’an dernier. Il faut aussi souligner les bons résultats de Coheris, qui enregistre une hausse de près de 95 % de son chiffre d’affaires à 152 millions de francs. Outre une bonne croissance organique, cet éditeur hexagonal vient récemment de procéder à une opération de croissance externe en absorbant ISO, un jeune acteur français spécialisé dans la gestion des forces de vente.Au chapitre des opérateurs télécoms, Télécom Development, filiale commune de Cegetel et de la SNCF et détenteur du premier réseau alternatif en France (fibre optique le long des axes ferroviaires), se distingue en doublant quasiment son chiffre d’affaires en 2000 à hauteur de 4,6 milliards de francs.
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