Les aventures des trois anciens d’Alten, licenciés pour avoir critiqué leur patron sur Facebook, ont peut-être sensibilisé les salariés aux conséquences fâcheuses de leurs publications sur les réseaux sociaux. En tout cas, selon un observatoire publié par Hopscotch-Viavoice, 86 % des salariés se disent conscients des enjeux et des risques de sanctions.
Ce qui pourrait expliquer que, sur le panel de 1 000 personnes interrogées, seulement 15 % parlent de leur entreprise sur les réseaux. « C’est à la fois peu et beaucoup, peut-on lire dans le compte rendu, mais ces 15 % représentent tout de même près de 2,5 millions de personnes, rien que dans le secteur privé. »
Il semblerait que les hommes soient plus enclins à s’épancher sur le Net au sujet de leur travail (ils sont 18,9 % contre 11,9 % des femmes), surtout s’ils sont jeunes (26,4 % des 18-24 ans se livrent à ces confidences, contre seulement 5 % des 50-64 ans).
Dans leur grande majorité (67 %), les salariés qui s’expriment sur leur boîte le font en bien. Mais 21 % n’hésitent pas à être ouvertement critiques. Les plus râleurs sont les 25-34 ans (ils représentent 32,9 %) tandis qu’ils ne sont que 9,3 % à le faire dans la tranche des 18-24 ans. Entrés plus récemment dans leur vie professionnelle, peut-être ont-ils moins de griefs contre le monde du travail ?
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