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- Choisir son PC portable sans se tromper
1. Pourquoi pas un portable à moins de 500 euros ?
Oui, pourquoi pas ? Tant que vous l’utilisez seulement pour la bureautique (traitement de texte, tableur, logiciel de pré sentation…), pour surfer sur Internet ou pour regarder un film (éventuellement pour de la retouche photo basique), un portable à moins de 500 euros est suffisant. N’espérez pas profiter des jeux vidéo récents et des applications multimédias gourmandes en ressources ! La bonne nouvelle, c’est qu’il y a des portables économiques équipés d’écrans de 17 pouces. La taille habituelle étant de 15,4 pouces, autant privilégier le confort d’une grande diagonale. De même, pour le stockage, si vous avez le choix entre un disque dur de 160 et un de 320 Go, pourquoi se priver d’une grande capacité ? Mais il y a une contrepartie. Le choix d’un grand écran et d’un plus gros disque dur se fait au détriment de la puissance du processeur et de la mémoire vive (2 Go sont recommandés – 3 Go étant le mieux). En effet, pour passer sous la barre des 500 euros, les constructeurs sont contraints de suivre un cahier des charges très serré limitant le choix des éléments : ils n’hésitent donc pas à choisir des composants d’entrée de gamme ou d’ancienne génération. Il est donc encore possible de tomber sur des processeurs Intel Celeron ou AMD Sempron. Un conseil : passez votre chemin ! Ces puces datent vraiment et leurs performances ne sont pas loin d’être dépassées.
A ces prix, on trouve les Core 2 Duo d’Intel. Préférez-les. Pour le reste, vous devez trouver au minimum un graveur de DVD, un contrôleur Wi-Fi 802,11 g, un port Ethernet, une webcam et des prises USB.
2. Un processeur puissant est-il obligatoire ?
Non. Rien ne sert de courir après un processeur puissant, si vos activités tournent autour de la bureautique et du multimédia léger (à la lecture de film ou la retouche photo, etc.). Pendant des années, les fondeurs nous ont vendu de la puissance, en livrant des processeurs avec des fréquences incroyables (exprimées en GHz). Mais ce critère n’est plus vraiment d’actualité. Par exemple, une puce double cœur à 2,6 GHz est moins performante qu’une autre quadricœur à 2 GHz. Il faut donc se sortir cette idée de la tête. Les puces, qui équipent la majorité des modèles de portables d’entrée de gamme (Core 2 Duo et Athlon X 2) et de moyenne gamme, suffisent largement à un usage courant.
3. Quelle capacité choisir pour le disque dur ?
Honnêtement, certains utilisateurs se satisferont durant des années d’un petit disque, d’autres en rempliront un gros en quelques mois. Si la question vous préoccupe, sachez que la capacité des disques durs s’étend de 160 Go à 1 To (1 000 Go) pour les modèles très haut de gamme. Sans chercher le maximum à tout prix, il est tout de même confortable d’avoir sous la main un disque dur de 250 ou de 320 Go.
4. Faut-il craquer pour une carte graphique puissante ?
Non. Si vous n’avez que faire des jeux vidéo, il est inutile d’investir dans une machine dotée d’une carte graphique puissante comme une GeForce 9600M GT de nVidia ou une Radeon Mobility HD 3870 d’ATI.
L’affichage de documents bureautiques, de photos, de pages Internet et la lecture de films ne demandent que très peu de ressources graphiques. Les contrôleurs vidéo intégrés à la carte mère que l’on trouve sur les modèles d’entrée de gamme, comme l’Intel GMA X4500HD ou le GeForce 9300M GS, suffisent amplement. Il est donc inutile de se ruiner pour un composant qui peut vite faire grimper le prix d’une configuration.
5. Faut-il préférer les Core 2 Duo ou les Athlon X2 ?
Au regard de nos tests, les performances des Core 2 Duo d’Intel sont nettement supérieures à celles d’un Athlon X2 d’AMD. Sur certaines références à petits prix (moins de 500 euros), il est encore possible de trouver des Dual Core. Si ces processeurs disposent bien de deux cœurs, ils restent moins performants que les Core 2 Duo.
6. Est-il vrai que Windows Vista ne gère pas 4 Go de mémoire vive ?
C’est vrai ! Si le portable dispose d’une version 32 bits de Windows Vista (de loin la plus répandue dans les machines grand public), seuls 3 Go de mémoire vive sont pris en charge. Du coup, le quatrième gigaoctet est surtout là pour gonfler les caractéristiques de la fiche technique. Seule la version 64 bits du système de Microsoft est en mesure d’utiliser la totalité des 4 Go de mémoire vive et même de la dépasser (jusqu’à 16 Go).
7. Faut-il préférer Windows Vista 64 bits ?
Non. Car il existe encore des logiciels et des pilotes de périphériques qui ne sont pas compatibles avec la version 64 bits. Pour être certain de ne pas rencontrer de problèmes de cet ordre, optez pour la version classique de 32 bits.
8. Et les batteries ? c’est pour la vie ?
Eh non ! S’il y a un composant qui pose de véritables soucis, c’est bien la batterie. D’expérience, on sait que l’autonomie s’amenuise avec le temps. Après six mois d’utilisation, il est fréquent qu’elle diminue carrément de moitié.
En fait, dès le premier rechargement, l’autonomie commence déjà à baisser de façon irrémédiable. Vous aurez beau l’entretenir, cela pourra certes ralentir le processus, mais certainement pas l’enrayer. Lors de l’achat, n’hésitez pas à demander au vendeur de vous préciser le nombre de cellules dont dispose la batterie. Celle d’un portable de moyenne gamme (environ 700 euros) en possède généralement six, (le temps de voir un film d’une heure et demie). Sous cette limite, mieux vaut ne pas s’éloigner longtemps d’une prise secteur.
9. Quels critères pour bien choisir un clavier ?
Sans parler de la qualité de la frappe qui varie suivant les marques et les modèles, les claviers des portables diffèrent de ceux des PC de bureau en termes de taille et d’ergonomie. Ils sont en général beaucoup plus petits. Exemple flagrant : si vous passez beaucoup de temps sur Word, évitez les netbooks dont la dimension réduite des touches rend la frappe fastidieuse. Par ailleurs, les machines allant de 7 à 15,4 pouces sont, en général, dépourvues de pavé numérique. Autant dire que la saisie répétitive de chiffres devient vite un calvaire. Si vous destinez votre PC à un usage sédentaire, privilégiez donc les modèles de 17 pouces (ou plus) qui en sont tous équipés. Vous pourrez toujours brancher un pavé numérique externe, en USB si besoin.
10. Et qu’en est-il du pavé tactile ?
Le seul conseil de bon sens que l’on peut donner est… de l’essayer ! Car sa qualité et son ergonomie varient énormément d’un modèle à l’autre.
11. Le Blu-ray a-t-il un réel intérêt sur un portable ?
Un ordinateur portable n’est pas, et de loin, le meilleur support pour regarder des films en haute définition au format Blu-ray.
Certes, un 17 pouces Full HD (1 920 x 1 200 pixels) affiche un million de pixels supplémentaires environ, par rapport à un 17 pouces conventionnel (1 440 x 900 pixels). Pour une surface de dalle identique, l’image est donc plus précise. Seulement il faut avoir « le nez vraiment collé à l’écran » pour en saisir tous les détails.
A titre de comparaison, on estime qu’avec un recul du spectateur de deux à trois mètres par rapport à l’écran, la diagonale idéale de celui-ci (pour percevoir tous les détails de l’image) doit être au moins de… 46 pouces ! Il paraît donc très difficile d’appréhender cela sur des diagonales aussi petites que celles des ordinateurs portables. A moins, peut-être, de visionner les plans fixes d’un documentaire animalier tourné en macrophotographie…
12. Quelles prises sont nécessaires ?
Le trio de prises USB, entrée et sortie audio est quasiment indispensable. Mais rassurez-vous, tous les portables du marché en sont pourvus. Le nombre de prises USB varie de deux à quatre. Franchement, d’expérience, plus il y en a, mieux c’est.
13. Et les autres prises ?
Leur intérêt dépend de vos usages. Un lecteur de cartes mémoire intégré sera très utile au photographe qui archive régulièrement ses clichés sur son PC. Sur un portable à vocation sédentaire, les amateurs de films apprécieront la présence d’une sortie coaxiale optique afin d’y relier un amplificateur home cinéma pour profiter du son multicanal. La prise FireWire est, quant à elle, indispensable pour raccorder les caméscopes enregistrant au format MiniDV. Enfin, pour les amateurs de montage vidéo HD, un connecteur e-SATA est intéressant dans la mesure où il permet de brancher un disque dur externe rapide, équivalent aux modèles 3,5 pouces des ordinateurs de bureau.
14. Quelle diagonale d’écran ? Et pour quels usages ?
C’est une évidence : plus vous passez de temps sur un logiciel, quel qu’il soit, plus il est confortable de travailler sur de grandes diagonales. Si vous restez de longues heures devant Word ou Excel, nous n’aurions qu’un conseil à vous donner : privilégiez la diagonale de 17 pouces. Vous pourrez afficher en plein écran une fenêtre de traitement de texte sur laquelle vous disposerez de toutes les Barres d’outils nécessaires. On peut trouver de telles machines pour environ 500 euros. Elles sont, bien sûr, pourvues de processeurs d’ancienne génération comme les DualCore d’Intel et de disques durs de capacité réduite (120 ou 160 Go), mais cela importe peu pour une telle utilisation.
Si votre budget le permet, un écran Full HD au format 16/10 (1 920 x 1 200 pixels) peut s’avérer intéressant pour un tel usage. En effet, il est possible d’afficher deux pages Word côte à côte (avec un niveau de zoom ramené à 100 %). Evidemment, les icônes des menus seront de taille réduite, mais il est tout à fait envisageable d’écrire de longs textes dans une police de corps 12 ou 14, sans fournir un effort oculaire important et, surtout, sans avoir recours en permanence aux boutons de la Barre de défilement vertical !
De plus, ces portables Full HD sont en général vendus avec des configurations plus musclées qui ouvrent de nouveaux horizons comme la retouche photo ou le montage vidéo. Attention, un portable avec un tel écran représente tout de même un investissement de 1 000 euros minimum.
15. Puis-je raccorder mon portable à un téléviseur ?
La grande majorité des ordinateurs portables actuels (netbooks compris) sont équipés d’au moins une prise VGA. Certains modèles proposent des prises DVI ou HDMI. Les pros s’en servent pour relier un vidéoprojecteur dans les réunions par exemple, mais elles permettent aussi de brancher un second écran et d’agrandir ainsi l’espace de travail. C’est très confortable si vous manipulez des logiciels bardés de menus et de nombreuses fenêtres.
Concernant les types de prises, la tendance actuelle, sur le moyen et le haut de gamme, est à la prise HDMI. Tant mieux ! Elle présente l’avantage indéniable de véhiculer le son en plus de l’image. Ce qui peut s’avérer bien pratique pour regarder un DVD (ou un Blu-ray) sur un téléviseur à écran plat ou un vidéoprojecteur de dernière génération. Et si vous souhaitez simplement y raccorder un écran informatique numérique, aucun problème, il existe des adaptateurs HDMI-DVI.
16. Avoir un écran brillant est-il essentiel ?
Hélas oui ! A part pour la catégorie des netbooks, la mode est, depuis plus de deux ans, aux écrans brillants qui sont censés délivrer des couleurs plus éclatantes. En fait, de l’aveu même de certains constructeurs, ce n’est qu’un argument marketing pour que les machines soient plus visibles dans les rayons des boutiques spécialisées. Malheureusement, sur ce type d’écran, les sources lumineuses ambiantes se reflètent de manière intempestive : regarder des images sombres dans de telles conditions relève parfois de l’exploit. Cette caractéristique a été fortement décriée par la majorité des professionnels de l’image qui préfèrent travailler sur des écrans mats. Ces derniers ne se retrouvent d’ailleurs que sur les modèles haut de gamme.
17. Et pour regarder des films en HD ?
Les écrans de portables ne bénéficient pas des puces de traitement vidéo équipant les téléviseurs, et la rémanence des images dans les scènes d’action peut parfois être assez prononcée (les images laissent des « traces »).
Cela étant, et même si ce n’est pas sa vocation première, un ordinateur portable muni d’un lecteur Blu-ray et d’une prise HDMI peut s’avérer une alternative intéressante à la platine Blu-ray de salon. Lors de vos déplacements, vous pourrez, par exemple, le brancher ponctuellement à un téléviseur à écran plat, via une prise HDMI. Attention, ici encore, les prix avoisinent souvent les 1 000 euros.
18. Les écrans 16/9 sont-ils plus confortables que les 16/10 ?
Comme les écrans 16/9 sont proportionnellement « moins hauts » que les dalles 16/10, leur principal intérêt pourrait être de ne pas afficher les bandes noires horizontales des films tournés dans ce format. Mais, lors du visionnage d’un film, l’œil est-il réellement gêné par ces éléments de couleur sombre et uniforme ? De plus, cet espace permet parfois d’afficher une partie des sous-titres, alors que sur un écran 16/9, ils sont entièrement présents sur l’image.
L’inconvénient de l’écran 16/9 est surtout flagrant en bureautique. Pour une diagonale d’écran donnée, comme la surface affichée verticalement est plus réduite, sur une page Word par exemple, vous serez plus souvent obligé d’utiliser la Barre de défilement vertical. C’est la même chose lorsque vous naviguerez sur Internet : rien de plus fastidieux que de faire constamment défiler les pages.
19. Toutes les webcams intégrées se valent-elles ?
Non. En entrée de gamme, on trouve des caméras d’appoint de définition faible (en général de 0,3 mégapixel), mais suffisante pour afficher une image basique dans la fenêtre du logiciel de tchate de votre interlocuteur.
Sur les modèles de moyenne ou haut de gamme, la définition peut atteindre 1,3 mégapixel. De quoi afficher des images plus détaillées, voire de prendre quelques clichés ou d’enregistrer de petites vidéos de qualité plus satisfaisante.
Sachez qu’en termes de contraste, de luminosité et de colorimétrie, aucun des modèles intégrés aux portables n’égale les webcams USB externes de définitions supérieures.
20. Et pour connecter mon portable à Internet ?
Dans la mesure du possible, si votre box ADSL le permet, privilégiez le Wi-Fi pour vous connecter au Web. Sans fil, vous pourrez vous déplacer à votre gré dans votre logement avec votre PC toujours connecté. Pas d’inquiétude, tous les portables actuels sont dotés, en général, du Wi-Fi g. Reste que le Wi-Fi n, avec son débit théorique de 300 Mbit/s (près de six fois supérieur à celui du Wi-F g), est recommandé si vous téléchargez de gros fichiers.
En pratique, si vous disposez d’une box ou d’un routeur compatible avec cette norme, il vous permet de profiter de la totalité de la bande passante offerte par les meilleures connexions ADSL ainsi que des 100 Mbit/s qu’offre déjà la fibre optique dans certaines régions. Cependant, il ne faut pas négliger la connexion Ethernet (également présente sur tous les modèles), surtout quand elle atteint un gigabit (1 000 Mbit/s). Avec un tel débit, vous êtes non seulement prêt pour les connexions très haut débit, mais également pour l’échange par exemple de gros fichiers « à très haute vitesse » sur votre réseau domestique, pour vu que tous vos appareils (les autres ordinateurs, votre routeur ou votre switch) soient compatibles avec ce débit.
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