Sociétés de conseil, spécialistes du commerce électronique et d’internet, experts télécoms. Voilà le tiercé gagnant des 14 start up qui, cette année, figurent dans les 500 premières sociétés d’informatique en France. Et, à ce jeu, ce sont incontestablement les SSII qui tiennent le mieux la rampe.Et, parmi elles, Osiatis qui remporte la palme. Cette société a réussi, en trois ans, à se hisser à la cent trente-deuxième place du classement général, notamment en progressant par acquisitions : T2M, Novecom et, plus récemment, SNS. A l’instar de ce modèle, les nouvelles sociétés de services progressent en misant sur l’originalité. Expertel Consulting, filiale de France Télécom, met en avant des compétences métier autour d’internet.Linedata Services se concentre sur les banques et les établissements financiers. Aubay mise sur le conseil en solutions internet et télécoms à très haut débit. Net2s excelle dans les techniques d’infrastructures réseaux et télécoms. L’agence web Keyrus intègre des solutions de commerce électronique. Seevia progresse par acquisitions : Tempo, Sestel, H3 Technologies et BWO Télé Informatique. Eurilogic promeut une offre en systèmes industriels et dématérialisation de documents, orientée vers l’externalisation longue durée. Groupecyber joue les services internet, les systèmes et réseaux, ainsi que la sécurité. Enfin, Aquitaine Valley a opté pour la carte régionale.
Un distributeur sur internet a réussi
Une autre véritable prouesse est à souligner : celle de Wstore. Ce distributeur informatique sur internet a débuté son activité commerciale en octobre 1998. En peu de temps, son PDG, Patrice Laureau, a réussi à séduire des comptes prestigieux, comme Century21, Novartis ou la Coopérative agricole de céréales.Quant au seul éditeur à figurer dans cette sélection, Netcentrex, il occupe la niche à fort potentiel des technologies de la voix sur IP. Reste à noter la présence de deux opérateurs télécoms. Le premier, Télécom Développement, conçoit, déploie et exploite l’infrastructure réseaux de la SNCF. Le second, Intercall, s’est positionné très tôt dans la perspective de la déréglementation du marché.
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