Météo-France l’annonçait dès la fin du mois de juillet. Ce sera officiel le 25 novembre prochain. Les internautes auront de nouveau accès aux prévisions météorologiques gratuites jusqu’à un certain niveau de détails.Face aux pressions des internautes et des associations de consommateurs, l’entreprise publique retourne partiellement au modèle économique gratuit, certes avec un certain retard par rapport au calendrier annoncé.‘ Nous avons reçu une nombre considérable de mails. Les internautes, s’ils étaient satisfaits de l’évolution du site, déploraient le passage au payant. Nous avons commandé une étude pour affiner leurs attentes.
Cela a pris du temps. Il a fallu intégrer ces changements sur un plan technique. Nous annoncions le retour de la gratuité pour l’automne. Au 25 novembre nous serons malgré tout dans l’échéance ‘, convient
Michel Assouline, directeur commerce et communication de Météo-France.
Retour à un modèle économique classique
Concrètement, les prévisions nationales et régionales à quatre jours redeviendront gratuites. Au niveau local également, l’internaute pourra consulter gratuitement les prévisions sur 24 heures concernant 36 000 communes.Météo-France est conscient que ce changement de cap pourrait lui valoir le mécontentement des quelque 56 000 internautes qui ont souscrit à un abonnement depuis la mi-juin. ‘ Ces clients ne sont pas
lésés. Ils ont accès à des prévisions plus détaillées. De plus, pour compenser le désagrément que peut représenter le retour partiel au gratuit, nous prolongeons leur abonnement de deux mois supplémentaires ‘, promet Michel
Assouline.Météo-France applique désormais le modèle économique de bien des sites de contenu : un savant mixte entre prévisions gratuites et services payants. Les formules d’abonnements pour un niveau plus détaillé de prévisions ou au-delà de
quatre jours restent identiques. La formule à la journée est toujours facturée 0,56 euro . Tandis que l’abonnement mensuel de base coûte 3,90 euros.Et afin de compenser le manque à gagner lié au retour du gratuit, Météo-France compte sur la publicité. ‘ Nous devons équilibrer les charges induites par un site internet. L’externalisation de l’hébergement et la
bande passante associée coûtent des sommes significatives pour des services qui vont au-delà du cadre du service public ‘, commente Michel Assouline.Pour atteindre cet équilibre, il faut renouer avec une fréquentation en hausse. Car, depuis juin dernier, laudience de Météo-France ne cessait de baisser. ‘ Nous espérons retrouver notre courbe de croissance.
Notre fréquentation augmentait traditionnellement de 30 % par an ‘, conclut Michel Assouline.
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