L’EPF, ex-école polytechnique féminine, mène une politique d’ouverture croissante à l’international. L’école propose des formations débouchant sur un double diplôme d’ingénieur, essentiellement en partenariat avec les Etats-Unis et l’Allemagne. Les élèves passent alors deux ans sur cinq à l’étranger, tout comme leurs camarades étrangers qui viennent deux ans à Sceaux.Didier Lançon, directeur du département sciences de l’information, expose un nouvel objectif de l’école : “Dans deux ou trois ans, au moins un court séjour à l’étranger deviendra obligatoire pour tous les élèves de l’EPF.”En sus du cycle ingénieur classique, l’école propose des formations inter et intraentreprise. Elle vient aussi de créer une structure de formation en ligne, avec pour premier thème la sécurité industrielle. Plusieurs mastères sont aussi dispensés. Deux nouveaux ont été lancés cette année : ” Intégrer internet/intranet dans l’entreprise ” et “E-business”.
Le projet, fil conducteur des cours
Durant les trois semestres de spécialisation, le projet devient le fil conducteur des cours. “Confrontés à des projets sophistiqués et mis en situation réaliste, les élèves apprennent à prendre en compte les délais, les coûts ou encore les contraintes commerciales “, explique Didier Lançon. Pour Laurent Peythieu, qui a quitté l’école l’an passé et travaille actuellement comme ingénieur de développement chez Dassault Systèmes, “l’approche projet nous fait mettre nos cours directement en pratique et permet à nos enseignants industriels de nous faire part de leur expérience”. Toutefois, “la charge de travail est particulièrement importante en dernière année, se rappelle-t-il, notamment en raison du volume du projet de fin d’études”. Ces projets débouchent parfois sur des produits quasi finis. En réponse au désir de certains élèves de commercialiser ces applications, l’école met actuellement en place des partenariats avec des structures spécialisées.
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