Les éditeurs de gestion de contenu et d’outils de publication embarquent de plus en plus volontiers des entrepôts XML dans leurs logiciels. Ces briques d’infrastructure n’ont pas détrôné les bases de données relationnelles dans les chaînes de publication, mais elles grignotent du terrain. On retrouve ainsi le serveur Tamino, de Software AG, dans le logiciel de gestion de contenu de Stellent. L’éditeur canadien Ixiasoft, lui, propose sa technologie avec la dernière version Content Management Server 2002, de Microsoft. Elle est également en cours d’intégration avec Framemaker 7.0, l’outil de publication assistée par ordinateur d’Adobe. Il reste toutefois quelques points techniques à régler, notamment autour de XMP, le langage de description de document d’Adobe. “On prendra en compte XMP, indique Eric Bergeron, directeur des opérations d’Ixiasoft. La seule difficulté à régler est de localiser ce bloc d’information dans les documents.”
Différentes façons de stocker
A Microsoft, le Canadien fournit un kit d’intégration pour renforcer les capacités de recherche et de tri de Content Management Server. En revanche, son référentiel n’est pas utilisé en standard pour stocker le contenu. Microsoft lui préfère SQL Server. Il existe, en effet, différentes manières de stocker du contenu XML, y compris dans la famille des bases XML. Ainsi, Ixiasoft ne décompose-t-il pas le document. Pour Eric Bergeron, l’avantage est double : “On est certain de retrouver en sortie le document que l’on avait en entrée. De plus, cette technique, bien adaptée à la publication, monte facilement en charge.” Inconvénient : on perd en granularité d’accès à linformation.
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