En septembre prochain, l’enseigne informatique PC City prendra ses quartiers au c?”ur du centre historique et universitaire de Paris, boulevard Saint-Germain. Le magasin s’étalera sur 1500 mètres carrés, répartis sur trois
niveaux. Dans la capitale, la Fnac et Surcouf ne seront donc plus les seuls grands spécialistes du secteur.Ce premier magasin de la chaîne au c?”ur d’une métropole française ?” les sept PC City existants ont tous ouvert jusqu’ici en banlieues parisienne, lilloise et bordelaise ?” sera l’un des vingt nouveaux espaces que
le groupe britannique Dixons compte inaugurer dans l’Hexagone, dans les deux à trois années à venir. Le groupe souhaite donner un coup d’accélérateur à ses activités en France, en réponse à ceux qui jugeaient timide son implantation depuis quatre
ans. La priorité sera donnée à l’Ile-de-France et à des villes à forte population universitaire (Lille, Bordeaux, Toulouse, Lyon), en mélangeant des implantations en périphérie des grandes villes et dans leur centre, selon les opportunités.‘ Nos sept magasins actuels font des bénéfices, et malgré la concurrence d’enseignes comme la Fnac, ou celle des grands distributeurs, nous avons prospéré ‘, explique Simon Turner,
directeur général de la branche informatique et communication du groupe Dixons. ‘ Il est temps pour nous d’accélérer notre présence dans l’Hexagone ‘, ajoute Etienne Alexandre, directeur général de la
filiale française.
PC City estime son potentiel à 100 magasins
Le groupe Dixons ?” qui avait
revendu en 2000 son fournisseur d’accès Freeserve à France Télécom ?” voit même l’avenir en grand. Il veut devenir ‘ le spécialiste n?’1 de
l’informatique en France ‘ et estime son potentiel à une centaine de magasins ‘ à terme ‘ dans l’Hexagone. Selon lui, un tel réseau aboutirait à la création de
3 200 emplois. Pour Simon Turner, l’explosion du haut-débit en France est un des facteurs majeurs du développement du marché.Tous les futures enseignes reprendront le credo de PC City, décliné de la même façon dans toute l’Europe sous différentes marques (voir encadré) : des prix affichés comme ‘ les meilleurs
du marché ‘ pour du matériel de marque et souvent exclusif (PC City affirme que 85 % des ordinateurs vendus ne se trouvent que dans ses rayons car il les dessine lui-même et les commande ensuite auprès de Packard-Bell ou
Fujitsu Siemens). Le tout associé à des services pour accompagner et dépanner les clients, à l’image
des espaces PC Clinic.En revanche, Dixons n’envisage pas, pour le moment, d’ouvrir en France de magasins d’appareils électroniques et électroménagers ?” son autre activité sous la marque Electroworld. Le groupe précise ne pas vouloir se frotter à
une enseigne comme Darty. Sa préférence va, dans l’immédiat, à une acquisition dans le domaine de la distribution informatique professionnelle. En effet, Dixons réalise déjà 30 % de ses ventes auprès des entreprises.
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