HP est toujours un peu à la traîne lorsqu’il s’agit de lancer des PC portables de nouvelle génération. Pour preuve, l’américain est arrivé le dernier sur le marché des netbooks lors de leur ascension fulgurante et a eu fort à faire pour rattraper son retard. Avec l’ultrabook Folio 13, le scénario est presque le même. Après l’avoir annoncé timidement en fin d’année 2011, le fabricant a pris son temps pour peaufiner tous les détails nécessaires à un lancement réussi. Bien lui en a pris ! Ce modèle vole la première marche du podium au petit dernier de Toshiba, le Portégé Z830 (Micro Hebdo n° 721), pourtant une très belle machine performante. Bien que plus enveloppé que le modèle du japonais (1,49 kg contre 1,1 kg), le HP Folio 13 abat une carte maîtresse : l’autonomie. Avec 5 h 40 min mesurées en lecture vidéo, il dépasse même le MacBook Air 13 pouces, dont l’autonomie de 5 h nous servait jusqu’alors d’étalon.
Un clavier très confortable
Une fois en main, le Folio 13 laisse une impression de robustesse et de qualité indéniable. Sans doute due à son côté plus massif (il fait 2 cm d’épaisseur) que le Portégé Z830 et autres Zenbook Asus, mais également à son boîtier en aluminium brossé foncé et plastique noir au toucher doux. Le clavier chiclet rétroéclairé de cet ultrabook est également très confortable : saisir avec force ou pianoter légèrement est un véritable plaisir. De plus, vos mains sont gardées au frais, puisque la température des repose-poignets ne dépasse jamais 30°C.L’écran fin et brillant de 13,3 pouces (33,8 cm) affiche une définition de 1 366 points par 768. Malgré une luminosité faiblarde ? seulement 198 cd/m2, la plus basse de tous les ultrabooks passés entre nos mains ?, il affiche correctement vos pages Web, tableaux, photos… Le contraste, mesuré à 744:1, s’avère convenable.
Rapide et silencieux
HP a choisi une mécanique tout à fait standard pour son Folio 13. Intel étant à l’origine des ultrabooks, c’est évidemment l’un de ses processeurs que l’on retrouve dans ce modèle. Il est doté de 4 Go de mémoire et d’une capacité de stockage de 128 Go sur SSD, ce qui confère une belle vélocité à l’ultrabook et à Windows 7, mais reste un peu juste pour héberger des années d’archives. Grâce au lecteur de cartes mémoire (SD et MMC), il est possible d’étendre la capacité de stockage ou de se servir de cette machine comme d’un réceptacle temporaire pour ses photos numériques. Le tout est extrêmement silencieux, malgré une bouche d’aération assez petite et un ventilateur tournant ? très doucement ? en permanence. Les ultrabooks n’ayant pas vocation à être utilisés pour les jeux vidéo, ce Folio ne s’encombre pas d’une carte graphique spécifique. C’est le contrôleur vidéo intégré à la puce Intel Core i5 qui se charge de l’affichage.Toutefois, cet ultraportable n’est pas parfait. Il ne possède que deux ports USB (un 2.0 et un 3.0) pour y relier des périphériques de stockage, d’impression ou encore une souris. Et comme beaucoup de ses concurrents, il fait l’impasse sur la sortie VGA. Vous devrez donc utiliser la sortie HDMI pour afficher une image sur un écran ou sur un vidéoprojecteur. De plus, sous le portable, la température peut atteindre 44°C lorsqu’il est en pleine charge. Dommage aussi que le petit transformateur secteur soit affublé d’un gros câble d’alimentation ! Pénible à transporter.
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