La fusion entre les deux sociétés est effective depuis le 12 janvier dernier. Elle porte sur quelque 106 milliards de dollars.Pour rassurer les actionnaires, les dirigeants du groupe se sont engagés à économiser un milliard de dollars. L’emploi est donc, comme à l’accoutumée, le premier pôle à faire les frais de cette stratégie.De CNN à Time en passant par AOL et les portails Internet thématiques comme Entertaindom.com, c’est l’ensemble des activités du nouveau groupe de communication qui est visé par les restructurations à venir.Les filiales Internet seraient toutefois parmi les plus touchées. Chez America Online ce sont plus de 700 postes qui passeront à la trappe.Ces suppressions d’emploi interviennent à un moment où les acteurs du marché s’inquiètent du ralentissement de la manne publicitaire et de probables mouvements sociaux dans l’industrie du spectacle.Daily Variety précise que cette vague de licenciements devrait s’étendre à terme à 3 800 emplois supplémentaires, en raison des différentes cessions ou fermetures de filiales déjà envisagées.Selon le porte-parole de la société, Ed Adler, “en aucun cas ces suppressions de postes ne devraient toucher les forces vives du nouveau groupe, car ce sont elles qui sont la garantie du succès futur d’AOL Time-Warner.”La capitalisation boursière d’AOL a augmenté de 55 % depuis le début de lannée.
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