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L’emploi en ligne vu par les plus grandes entreprises françaises

Keljob, métamoteur de recherche d’offres d’emplois sur Internet, publie son second Observatoire Internet et emploi. Cette étude analyse le comportement en matière de recrutement en ligne des 1400 premières entreprises françaises par le chiffre d’affaires.

L’Observatoire Keljob a été réalisé en interne précise l’un des trois cofondateurs de la société, Cyril Janin :“Chacun de nous a pris en charge l’étude de 80 à 90 sites. Nous avons travaillé dessus pendant plusieurs semaines. Enfin, nous avons sorti les données à partir des quatre critères suivants : l’existence d’un site Internet, d’une rubrique RH, d’offres d’emplois en ligne et d’un masque (formulaire) de saisie de CV.”Et les résultats sont encourageants, pour qui est convaincu que le recrutement en ligne est promis à un bel avenir. Sur les 1400 entreprises étudiées, près de 70 % ont leur site Internet et un tiers d’entre elles y ont déjà inclus une rubrique RH (ressources humaines).En fait, pour gérer plus efficacement les candidatures qui leur parviennent par Internet, de plus en plus d’entreprises ont recours à la location d’application (ASP). Moyennant un coût allant de 10 000 à 20 000 francs par mois, elles peuvent ainsi afficher en ligne leurs offres d’emplois et proposer aux internautes de renseigner un masque de saisie de CV qui alimentera la CVthèque de la DRH.Parmi les secteurs les plus utilisateurs d’Internet, on retrouve sans surprise un trio de têtes composé d’entreprises informatiques, des télécoms et de l’électronique. Viennent ensuite les sociétés de conseil, de l’industrie pharmaceutique et, de façon plus surprenante, celles du BTP.Concernant la répartition géographique des offres, Paris arrive en tête, mais les sociétés dont le siège social est en province comblent rapidement leur retard. Dans le classement retenu par Keljob, plus de 60 % sont présentes sur le Web, et 22,5 % consacrent une rubrique aux ressources humaines.Après quelques aventures judiciaires avec certains sites d’emplois généralistes, Keljob recentre très clairement ses activités autour du référencement payant d’offres d’emplois publiées sur des sites d’entreprise. D’où, certainement, l’intérêt de la présente étude.Sur 140 sites recensés, le métamoteur compte déjà dans ses rangs près de 100 sociétés clientes. Les tarifs vont de 15 000 francs, pour une visibilité test de trois mois, à 200 000 francs par an, pour une entreprise qui publie à un instant donné plus de 200 offres d’emploi sur son site.

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Philippe Crouzillacq