” Une réunion de bonnes volontés [basée] sur d’excellentes qualités relationnelles “, c’est en ces termes que le président de l’Appei (et directeur commercial de Jobpilot.fr), Patrick Pedersen, décrit la genèse de l’association.Les fondateurs de l’Appei se sont assigné cinq objectifs.Tout d’abord, promouvoir l’emploi sur Internet auprès du grand public et des autorités compétentes. Un pari ambitieux pour un métier tout nouveau qui peine encore à trouver ses marques. Ensuite, l’association s’attachera à défendre les intérêts des professionnels. Elle encadrera notamment la pratique du recrutement en ligne par la mise en place d’une charte de déontologie, si possible reconnue par les pouvoirs publics. Enfin, les membres de l’Appei seront régulièrement tenus informés des dernières évolutions législatives touchant au domaine de l’emploi sur Internet.La charte déontologique est l’une des pierres angulaires de l’Appei. Pour étendre son influence, des contacts ont déjà été établis dans ce sens avec l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE). L’établissement public réfléchirait également de son côté à un autre projet de charte déontologique. Selon le directeur général de l’ANPE chargé des partenariats, Louis Launey, “l’ANPE se réjouit que la profession [de l’emploi en ligne, NDLR] s’organise”.La charte établie par l’Appei énonce quelques principes simples et fédérateurs, comme la nécessité de réactualiser périodiquement les annonces mises en ligne, le respect de la confidentialité dans la gestion des candidatures ou encore la certification de l’origine des annonces.Tous les sites adhérents de l’association se verront attribuer en retour une sorte de label de qualité à apposer sur leur page d’accueil. Il s’agit avant tout pour les membres de l’Appei de rejeter en bloc et de manière définitive les dérives constatées à l’époque du Minitel.Au niveau communication, l’Appei, qui a tout les atours d’un nouveau lobby, entend agir tant auprès des autorités (élus locaux, parlementaires, ministère du Travail) que par des actions de sensibilisation auprès du grand public, en étant présent sur des salons spécialisés ou, par exemple, au Centre d’information et d’orientation pour la jeunesse (CIDJ).
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