Très médiatiques, aux Etats-Unis notamment, pour avoir pris le virage Internet en avance sur les prestataires de services traditionnels, les fameux pure players de l’Internet ?” ces sociétés au carrefour de la communication, du design et de la technologie ?” n’apparaissent donc pas en nombre dans le classement des 100 premières SSII en France.Certes, pourraient-elles répondre, le ticket d’entrée pour figurer dans ce top cent ?” 170 millions de francs ?” reste bien élevé pour des sociétés à la taille généralement encore modeste. Il n’en demeure pas moins que les Pictoris, Carré Noir et autres Nagora réussissent à plein, et que tous les ténors du service, l’un après l’autre, ont créé leur agence Internet maison, mariant ainsi capacité d’évolution et mimétisme.L’enjeu est le même pour tous : être le plus réactif, alors que lannée Web se limite à quelques mois. “On devrait voir émerger trois ou quatre agences Web majeures. Mais, inévitablement, on trouvera des seigneurs et des manants”, estime ainsi Jean-François Perret, PDG du cabinet Pierre Audoin Conseil (PAC).
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