Bluesky n’a pas encore atteint le seuil des 45 millions d’utilisateurs actifs mensuels dans l’Union européenne, synonyme de désignation en tant que très grande plateforme en ligne — et par conséquent, soumise au règlement sur les services numériques (DSA).
Le réseau social connait certes une croissance impressionnante depuis l’élection présidentielle américaine et le soutien d’Elon Musk à Donald Trump. X, anciennement Twitter, est devenu invivable pour des millions d’utilisateurs qui ont donc migré vers l’alternative. Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a ouvert son compte Bluesky il y a peu !
Le succès de Bluesky ne passe pas inaperçu à Bruxelles
Mais il n’empêche. DSA ou pas, toutes les plateformes opérant dans l’Union européenne doivent respecter des règles basiques, à commencer par une page dédiée sur le site web indiquant le nombre d’utilisateurs et le pays où elles sont domiciliées. « Ce n’est pas le cas pour Bluesky », a révélé un porte-parole de la Commission au Financial Times.
Le régulateur a écrit aux 27 États membres de l’UE pour savoir s’ils pouvaient trouver une « trace de Bluesky » quelque part. A priori, les réponses ont été négatives… Nul doute que l’entreprise aura à cœur de répondre aux préoccupations de l’UE et se poser en contrepoint de X/Twitter qui est ciblé par les enquêteurs de Bruxelles.
Bluesky a dépassé les 20 millions d’utilisateurs il y a quelques jours, s’est réjoui Jay Graber, le patron du réseau social qui s’est constitué en PBC (Public Benefit Company). Cette forme juridique combine des objectifs lucratifs avec une mission d’intérêt général. L’entreprise s’engage donc à poursuivre des objectifs sociaux ou environnementaux en plus de ses objectifs financiers.
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Source : FT