Nos confrères du Télégramme de Brest viennent de révéler que l’Elysée a été victime d’une cyberattaque d’une ampleur sans précédent entre le second tour de l’élection présidentielle et l’investiture de François Hollande. « … Les nettoyeurs des services gouvernementaux spécialisés ont passé trois jours, tout le week-end précédant l’intronisation du nouveau président, à reconstruire de fond en comble les systèmes d’information du palais de l’Elysée », précise le journal.
Plusieurs sources ont confirmé au Télégramme que l’attaque aurait été passée sous silence parce que les ordinateurs de l’Etat ont visiblement d’importants problèmes de vulnérabilité. Le personnel de la présidence aurait simplement mentionné qu’il s’agissait de « préparer la transition vers une nouvelle équipe ». D’autres révélations ont été faites sur les attaques subies le ministère de l’Economie et des Finances en mars 2011 : « durant des mois, des pirates profitant de failles béantes dans les protections informatiques […] ont fait leurs courses à leur convenance dans les fichiers les plus confidentiels ».
Des attaques chinoises ?
Selon les informations du quotidien brestois, les « pirates pourraient appartenir à des régiments spécialisés de l’armée chinoise, parfaitement identifiés et localisés ». Des hackers qualifiés « d’experts de haut vol ». Endiguées dans un premier temps par les services français, les attaques auraient repris quelques mois plus tard, cette fois-ci mises à exécution par des « alliés » de la Chine.
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, supervisée par les conseillers de Matignon, qui est en charge du dispositif de protection contre les cyberattaques, n’a pas souhaité commenter les faits au Télégramme. Selon une autre source, l’attaque contre Bercy aurait coûté à la France 1 % de son PIB…
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