Positionnées initialement sur la gestion de contenu, les solutions de Vignette permettent aujourd’hui de construire un site de commerce électronique, une place de marché ou de créer un portail d’entreprise. Pour parvenir à une telle exhaustivité, l’éditeur se focalise sur son savoir-faire (gestion de contenu et personnalisation) et s’appuie sur des partenaires pour compléter son offre.J2EE est au c?”ur de cette stratégie d’alliance. La sortie de la version 5.6 du produit phare de Vignette, Content Management Server V/5, est l’occasion de faire le point sur la stratégie de l’éditeur avec Leif Perdersen, vice-président marketing produit de Vignette.
01net. : Quels objectifs poursuivez-vous en ouvrant votre plate-forme à J2EE ?Leif Perdersen : Nous sommes le premier éditeur sur notre secteur à gérer à la fois la plate-forme Java, de Sun, et Windows DNA, de Microsoft. Notre objectif est de nous intégrer à l’existant de nos clients sans perturber quoi que se soit. J2EE s’impose aujourd’hui comme le standard pour les plates-formes e-business. Nous nous devions de gérer ces deux environnement pour offrir un choix à nos clients et faciliter l’intégration de nos produits dans leur infrastructure. Cela facilite aussi l’interopérabilité avec les solutions de nos partenaires. Pouvons-nous faire un point sur eXtended Content Management Alliance ? XCM poursuit un objectif simple : augmenter le retour sur investissement des entreprises qui choisissent les solutions proposées par les membres de cette alliance. Cela passe par le classement des acteurs dans l’une des trois catégories que nous avons définies : production, gestion et distribution du contenu. Vous avez récemment annoncé un partenariat stratégique avec BEA alors que Sun fait partie d’eXtended Content Management Alliance, n’est-ce pas contradictoire ?Pas du tout. Le partenariat que nous venons de signer avec BEA, tout comme celui signé avec IBM, est une réponse aux demandes de nos clients. En ouvrant notre plate-forme à J2EE nous devions permettre aux utilisateurs de serveurs d’applications Sun iPlanet, BEA Weblogic et IBM WebSphere d’intégrer facilement nos solutions sur leurs plates-formes.Vous possédez une offre technologique permettant de construire une place de marché, faut-il vous associer à des éditeurs comme Ariba ou Commerce One ?Oui. Nos technologies permettent de construire une place de marché. Nous en faisons d’ailleurs la démonstration sur notre propre place de marché Global.vignette.com. En revanche, nous nous cantonnons à la fourniture de technologies back-office et d’intégration. C’est pour cette raison que nous avons récemment signé un partenariat stratégique avec Ariba. Nous apportons des briques permettant de construire une communauté d’utilisateur, de gérer le contenu et de personnaliser l’interface. Ariba se charge du reste.Vous venez d’annoncer une progression de votre chiffre d’affaires de 311 % sur l’année 2000, mais vous licenciez 15 % de votre personnel, pourquoi ?Nous ne gérons pas notre croissance de la même façon aux Etats-Unis et en Europe. Aux Etats-Unis, il faut aller très vite et nous avons été amenés à embaucher très rapidement beaucoup de personnes pour assurer notre croissance. En Europe, la démarche est plus qualitative et consiste à recruter plus lentement des collaborateurs sur lesquels nous souhaitons capitaliser. La conjoncture et nos objectifs [Vignette doit atteindre la rentabilité au deuxième trimestre 2001, NDLR] nous ont amenés à optimiser notre organisation, principalement aux Etats-Unis, et c’est pour cette raison que ces mesures nont touché que 4 % des effectifs européens.
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