L’ensemble des places européennes affichait aujourd’hui une résistance honorable.Les déclarations optimismes du président de la Commission européenne, Romano Prodi, y seraient-elles pour quelque chose ?Selon lui, l’économie de l’Union européenne devrait se redresser dans la seconde moitié de 2002.Quatre facteurs viennent étayer ces prévisions: l’absence de déséquilibre commercial, un niveau élevé d’épargne, la confiance suscitée par l’Euro, et un assainissement des finances publiques dans l’ensembles des pays membres.En revanche, à Francfort, au siège de la Banque Centrale Européenne (BCE), on estime que “le moral des investisseurs ne laisse pas présager une reprise rapide” et note qu’il est encore trop tôt pour évaleur le réel impact des attentats du 11 septembre 2001 sur l’économie.Aux Etats-Unis, si les investisseurs ne semblent pas s’être attardés sur la très faible augmentation (+ 6000 persoones) du nombre de demandes d’allocations chômage enregistrées dans la semaine du 13 octobre, la journée à tout de même apporté sa litanie de réductions d’effectifs: à commencer par Merril Lynch.La banque d’affaires a en effet enregistré un bénéfice net en baisse de 52 % à 422 millions de dollars pour son troisième trimestre 2001, et décrété dans le même temps la suppression de 2300 nouveaux postes.A Paris, l’effet UMTS et l’annonce par le gouvernement d’une baisse du prix des licences semblent avoir fait long feu. Et les valeurs concernées, France Telecom (-2,09 %) et Vivendi Universal (- 4,97 % à 52,55 euros) sont très nettement reparties à la baisse.Egalement malmené aujourd’hui le secteur des semi-conducteurs les résulats publiés par le numéro un européen du secteur STMicroelectronics. Sur le troisième trimestre le résultat net du groupe est en baisse de 91,3% à 35 millions de dollars.Plus inquiétant, dans le sillage de son concurrent Texas instrument, la société table sur un recul de 1 % à 5 % du marché mondial des semi-conducteurs sur l’année 2001.Par ailleurs, les résultats décevants du fabricant de progiciels SAP, et notamment son “profit warning” sur ses perspectives de croissance de l’année en cours, ont jeté un froid sur la place de Francfort.Dans la foulée de cette annonce, Cap Gemini, à Paris, subissait sa première baisse (-2,93 %) en trois séances, suivi en cela par Business Objects qui effaçait sa remontée dhier en abandonnant près de 10 % en fin de séance.
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