Conçu autour de trois grandes rubriques ?” l’actualité, l’économie et l’art de vivre ?”, Lefigaro.fr adopte un positionnement thématique. ” Nous n’avons pas voulu créer un portail généraliste qui demande des investissements très lourds. Notre promesse n’est pas de proposer tout le Web mais de devenir la référence de ces trois thèmes “, explique Patrick de Baecque, le directeur du site.C’est la quatrième signature du groupe Socpresse sur Internet, après Cadremploi, le cityguide ParisAvenue et le récent site immobilier Explorimmo.Afin d’optimiser la marque, les thématiques ont été réunies sous le seul nom du Figaro. “Il était plus pertinent de démarrer avec une marque ombrelle très forte. Sinon, cela nous aurait demandé de multiplier par trois nos efforts marketing et organisationnels.”A terme, les trois thématiques pourraient gagner en indépendance. A l’instar des prochains sites du groupe : un site étudiant, à la mi-octobre, et un site féminin dans les mois à venir.
Un lancement attendu depuis des mois
Si Le Figaro s’annonce concurrent de sites spécialisés comme L’Express pour l’actualité, Les Echos ou Square finance pour l’économie, ou encore les sites féminins pour l’art de vivre, sa stratégie est pourtant proche de celle du Parisien, ou du Monde. Ces deux derniers ayant également développé des sites thématiques, en plus de la mise en ligne des articles du quotidien papier.D’un point de vue technique, le site utilise le logiciel IPS de l’éditeur OpenMarket, et a été développé par la SSII Fluxus.Attendu depuis des mois, le lancement du site a été longtemps retardé à cause d’un désaccord sur les droits d’auteurs, qui est allé jusqu’au procès. Un accord intervenu au cours de l’été prévoit une rémunération au forfait pour l’utilisation d’articles sur d’autres supports que le papier : 1500 francs pour l’année 2000 et 2 200 francs pour 2001. Une équipe de seize journalistes est dédiée au site et le suivi de l’actualité est complété par les articles des supports papier.Le Figaro ne s’engage pas sur des objectifs de chiffres d’affaires mais compte atteindre l’équilibre en trois ans. La publicité et les commissions sur les ventes ?” provenant de partenariats avec Amazon, Bebloom, Délice Avenue, Wine and Co et Kozee ?” restent les principales sources de rentabilité. La vente des archives et, à terme, la commercialisation directe de contenu sont envisagées. En 1999, la diffusion du Figaro était de plus de 360 000 exemplaires.
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