L’écran bleu de la mort (BSOD pour « Blue Screen of Death ») est la hantise des utilisateurs Windows depuis la nuit des temps. Il apparaît lorsque le système d’exploitation rencontre une erreur critique impossible à résoudre. Quand cela arrive, la seule solution est de redémarrer le PC… puis de croiser les doigts en espérant que tout se passera bien.
Pas de raison que Linux en réchappe
Il faut cependant reconnaitre qu’au fil du temps, Microsoft a serré les boulons et qu’il est plus rare de tomber sur le fameux BSOD… même s’il est toujours là, tapi dans l’ombre, prêt à nous sauter à la gorge (y compris sur Windows 11). Que les utilisateurs Linux qui pensaient échapper pour toujours à l’engeance de cet écran se préparent au pire : eux aussi vont y avoir droit.
La version 255 de systemd, le gestionnaire de services utilisé par Linux — le premier processus lancé au démarrage de l’ordinateur — intègre un nouveau service systemd-bsod qui peut générer un message d’erreur plein écran sur les distributions Linux les plus populaires (Debian, Arch, Fedora, Ubuntu…).
Le composant, « expérimental », peut encore changer. Mais l’idée est de revenir aux sources du BSOD : fournir à l’utilisateur un diagnostic de l’erreur, qu’il peut prendre en photo ou tout simplement réécrire. Comme sur les dernières versions de Windows, l’écran bleu de la mort de Linux comprend un code QR à flasher, histoire d’avoir une trace numérique du bug et de la raison pour laquelle l’ordinateur a planté.
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Source : Phoronix