Face à Microsoft, IBM a perdu la bataille des systèmes d’exploitation micro. OS/2 est réduit à l’état de légume. Windows, lui, se porte à ravir sur le poste client et vient concurrencer les Unix sur les serveurs.Aujourd’hui, IBM revient à la charge. OS/2 était un système propriétaire, mais ouvert sur Windows. Cela n’a pas fonctionné. Qu’à cela ne tienne. Le constructeur choisit Linux, l’ouverture faite système d’exploitation, comme alternative à Windows (ce qui, au passage, serait une belle revanche pour celui qui a offert le DOS sur un plateau et s’est fourvoyé avec OS/2).L’actualité de la semaine le prouve (lire p. 14). Les promesses faites sur l’engagement d’IBM autour de Linux et des logiciels libres sont tenues. Engagement qui ne s’arrête d’ailleurs pas à l’OS ?” ce qui serait une erreur stratégique de débutant ?”, mais s’étend aux architectures logicielles distribuées, les fameux services web (dont IBM a d’ailleurs été l’un des précurseurs avec Corba).Le constructeur multiplie donc les alliances et, surtout, livre de plus en plus de briques logicielles en open source, afin de s’assurer du soutien d’une communauté étendue de développeurs.Est-ce que cela suffira à éclipser le .NET de Microsoft ? Rien n’est moins sûr.La cohérence affichée de l’offre de Microsoft plaide en sa faveur. D’autant que l’éditeur, tout en employant aujourd’hui certaines technologies ouvertes, maîtrise avec une rare maestria lart de se faire incontournable.
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