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L’ebook entre dans le « panier de la ménagère » britannique

L’Office national des statistiques britannique fait régulièrement évoluer le panier servant à mesurer l’inflation outre-Manche. Cette année, le livre électronique y fait son entrée.

Les Français ont du mal à se mettre aux livres numériques. Une récente étude indique que 80 % n’en ont jamais lu un. En Grande-Bretagne, la situation bouge plus vite. D’ailleurs, l’ebook vient d’entrer dans le panier des biens utilisé pour mesurer le coût de la vie  a révélé l’Office national des statistiques (ONS) britannique. 

Ce sont les changements d’habitude de consommation de Britanniques qui poussent régulière l’ONS à modifier ce panier. Au rayon des « sortants », on trouve la laitue ronde ou la bouteille de champagne achetée dans les pubs. Parmi les nouveaux produits, on remarque plusieurs denrées alimentaires comme le rhum blanc ou les myrtilles, ainsi que des produits technologiques comme les ebooks ou les jeux éducatifs électroniques comme la tablette LeapPad, également très prisés en France.

En Grande-Bretagne, des chiffres publiés en janvier dernier par Nielsen et Kantar Worldpanel, ont ainsi montré que les livres électroniques représentaient 13 à 14 % des ventes de livres au Royaume-Uni en 2012. De quoi justifier l’entrée de ce produit dans le panier de l’ONS. Pour l’organisme, c’est « un marché en pleine croissance ». En 2007, il avait déjà ajouté des produits électroniques comme les GPS ou des applications à télécharger.

Disques durs et GPS dans le panier belge

En Belgique, ce « panier » comporte plus de 500 produits et services. Cela va des biens de consommation courante (pain, pommes de terre, huile…) à des biens ou services moins courants comme les GPS, les disques durs externes, les maisons de repos et même les abonnements à des clubs de fitness.

En France, la liste des produits et services est indisponible sur le site de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), chargé de mesurer l’inflation. Elle comporte néanmoins des produits alimentaires, des vêtements, des « services récréatifs »… sans que l’on en connaisse le détail.

Source : The Guardian

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Cécile Bolesse