Panasonic rafraîchit l’une de ses gammes phares, la TZ, connue du grandpublic pour ses appareils compacts au zoom puissant. A la suite dusuccès du TZ4 et, surtout, du TZ5 (qui ne se dément toujours pas, puisqu’il est toujours bien placés dansdes ventes), la marque nippone a récemment présenté ses successeurs :les Lumix TZ6 et TZ7.
Le zoom puissant est toujours de la partie. Soit un x12, pas mal quand on sait que la plupart des compacts sont en x3 ou x4! D’autant que la plage optique est tout bonnement excellente, elle offre un vrai grand-angle (25 mm en équivalent 24×36).Mais comme on va le voir, le zoom et la carlingue sont les seulspoints communs entre ces deux appareils, avec un TZ7 que Panasonicentend placer en tant qu’appareil hybride, mi-appareil photo numérique (APN), mi-caméscope.
Le TZ6 est donc le petit frère, avec un capteur de 10 Mpix, un bongrand-angle et un mode vidéo SD amélioré (848×480 pixels). Plusieursformats d’image sont disponibles, 4/3, 3/2 et 16/9, le toutstabilisé optiquement. Ajoutons le mode Ai, qui reconnaîtautomatiquement les modes scène, et un écran de 6,9 cm de diagonale… on obtient un appareil polyvalent et sympathique.
Son grand frère, le TZ7, quoique d’apparence similaire, cache unmode vidéo HD et un capteur plus grand pour… une même résolutiond’image (10 Mpix). Pour la HD, la nouveauté tient dans lecodec AVCHD, qui compresse mieux et plus proprement que le MJpeg,généralement utilisé. Avec un mode vidéo en «petite HD» (appelé 720p,soit 1280×720 pixels à 60 images par seconde), l’APN peut théoriquementrivaliser avec les petits caméscopes. D’autant que Panasonic affirmeavoir travaillé sur les deux (!) microphones afin qu’ils ne captent pasles bruits de manipulation et de mise au point.
A ce sujet, lespuristes apprécieront que le son soit enregistré en AC3. Touts cesraffinements HD sont rendus possibles par l’apparition d’un nouveauprocesseur, le Venus Engine HD, présent uniquement dans le TZ7. Note :l’autofocus, la mise au point automatique et le zoom restentfonctionnels lorsque l’on tourne. Panasonic n’a pas fait les choses àmoitié.
Le second point intéressant est ce fameux capteur de 12 Mpix utilisépour prendre des images en 10 Mpix. Sous ce mystère se cache uneexplication rationnelle, dans les modes 3/2 et 16/9, au lieu desimplement rogner en hauteur et de perdre en résolution, le TZ7dispose de pixels supplémentaires sur les côtés du capteur. C’est donc un 10,1 Mpix et ce, quels que soient les modesde prise de vue, plutôt une bonne idée.
Si l’écran du TZ6 est un «simple» 2,7 pouces (6,9 cm de diagonale)de 230.000 points, le TZ7 offre une dalle de 7,6 cm (3 pouces) d’unedéfinition double, soit 460.000 points. Une définition luxueuse qui confèreun réel confort tant à la prise de vue qu’à la lecture des clichés surl’appareil.
Cette pléthore d’équipement à un prix. Comme à l’accoutumée avecPanasonic l’addition est salée : 329 euros pour le TZ6, 429 eurospour le TZ7. Un écart amplement justifié par les fonctionsavancées de l’appareil, mais qui placent le TZ7 dans la tranche la plushaute des compacts. Sous-entendu : il va falloir qu’il assure lors dutest!
Les deux appareils devraient être disponibles dans le courant du mois de mars.
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