Colette Neuville, présidente de l’Adam (Association de défense des actionnaires minoritaires), est sur tous les fronts : gouvernement d’entreprise, stock-options, normes comptables… Présente à l’assemblée générale de Vivendi Universal, elle avait auparavant adressé les questions de l’Adam par voie de justice à Jean-Marie Messier.Quel bilan dressez-vous de l’assemblée générale de Vivendi Universal du 24 avril ?On a senti que nous étions dans une période de transition et que la politique de croissance externe tous azimuts était révolue. C’est plutôt rassurant pour les actionnaires.Ce changement se voit-il au niveau des comptes ?Non. L’adaptation des normes comptables américaines est un tour de passe-passe. Entre les normes françaises et américaines, l’estimation de la dette est un vrai casse-tête. Je n’ai pas obtenu de réponse concrète sur l’engagement hors bilan de l’entreprise sur une dette à long terme de 5 milliards d’euros. L’Adam va saisir le tribunal de commerce en référé afin qu’un expert examine les comptes.Et sur l’éventuel piratage ?La justice doit faire son travail. Il faut qu’il n’y ait aucun doute, qu’on soit sûr du vote électronique en assemblée générale.Quid des stock-options ?C’est une faute de lier un contrat de travail à l’attribution de stock-options. La direction devra, via une AG extraordinaire, demander aux actionnaires de régulariser lirrégularité !
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
