Ils ont beau intégrer la télévision, la musique, et toute une panoplie de fonctionnalités multimédias, les téléphones mobiles attireraient de moins en moins les voleurs… A moins que ce ne soit les consommateurs qui aient appris à
mieux se protéger.Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur, l’an dernier, et pour la quatrième année consécutive, le nombre de terminaux dérobés a baissé de 4 %. Il est passé de 185 000 unités en 2003 à
174 250 l’année dernière. La baisse atteint même 11 %, si l’on tient compte de l’accroissement du parc français entre fin 2006 et fin 2007 (+3,7 millions).En proportion, le phénomène ne concerne plus désormais que 3,1 vols pour 1000 téléphones. Un fait notable, puisque le parc des téléphones mobiles ne cesse lui de grandir. Entre 2003 et 2007, le nombre d’appareils en
circulation est ainsi passé de 41,6 à 55,3 millions.
Une base de données commune aux opérateurs
A quoi est due cette diminution du nombre de téléphones volés ? Police et gendarmerie nationales et opérateurs de téléphonie mobile l’attribuent à leur action commune menée depuis quelques années. Et précisément au dispositif de
blocage d’un appareil volé, via le code Imei qu’il affiche, mis en place en 2003.Cette suite de caractère apparaît sur l’écran du terminal en composant *#06#. Il est également inscrit sous la batterie du mobile et sur l’étiquette de son coffret d’emballage. C’est ce numéro qu’il faut communiquer au service client de
son opérateur quand on se fait voler son téléphone mobile. Ce dernier est alors bloqué à distance par l’inscription de son numéro Imei dans une base de données commune à tous les opérateursSelon l’Association française des opérateurs mobiles (Afom), la baisse du nombre de vols enregistrés est aussi le fruit des différents efforts de sensibilisation et d’information diffusés à l’adresse du consommateur. Depuis 2005, une
campagne radio annuelle de l’Afom vise à inciter le grand public à avoir les ‘ bons gestes ‘, et notamment noter le code Imei.
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