La roue tourne pour les agences web. Naguère présentées comme l’archétype de la modernité triomphante, destinées à détrôner tout à la fois les consultants, les SSII, les concepteurs de sites internet et même les agences de communication, elles essuient de plein fouet le brusque “retour à la normale” qui frappe le monde des affaires. Ainsi, Fi System a annoncé pour son premier semestre 2001 des pertes brutes d’exploitation (Ebitda, calculé hors acquisitions) d’un montant de 4,87 millions d’euros (31,94 millions de francs), pour un chiffre d’affaires aux alentours de 28,45 millions d’euros. Une médiocre performance que le groupe attribue au “ralentissement de la demande en prestations de services” . Cependant, selon Denis Lafont, membre du directoire , la société “possède à la fois la taille et l’expertise pour se positionner avec succès dans les métiers de l’intégration et de l’e-business“. Même constat chez Valtech, lun des concurrents de Fi System, qui considère avoir limité les dégâts grâce à une politique volontaire de réduction des coûts, notamment “en juin et juillet derniers, où 150 employés ont quitté la compagnie aux États-Unis, en Scandinavie et en Allemagne“.
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