Mi-janvier, la société détenue par le groupe Arnault et Kingfisher, à hauteur de 45 % chacun, avait annoncé sa volonté d’introduire près de 20 % de son capital sur un marché réglementé français. La Deutsche Bank était chargée d’étudier les conditions de son admission.
Selon nos informations, LibertySurf aurait revu à la hausse ses ambitions de valorisation, suite au succès des introductions de Netvalue et d’Artprice.com.
La société pourrait par ailleurs préférer le règlement mensuel au Nouveau Marché. En janvier, le Financial Times estimait que l’introduction de la société pourrait la valoriser à hauteur de 1,65 milliard d’euros. Sur cette base, son entrée en Bourse lui permettrait de lever 331 millions d’euros. En 1999, LibertySurf, qui n’envisage pas datteindre la rentabilité avant 2002, a réalisé un chiffre d’affaires de près de 18,3 millions d’euros, dont la majorité dans son activité de télécommunication.
Lors de son introduction sur le London Stock Exchange et sur le Nasdaq en juillet dernier, Freeserve, filiale de Dixons qui détient aujourd’hui 40 % du marché britannique de la fourniture d’accès, avait levé 200,5 millions d’euros pour une valorisation atteignant 3,2 milliards d’euros le premier jour de sa cotation. L’opérateur historique espagnol Telefonica a, pour sa part, introduit 25 % du capital de Terra Networks, filiale dédiée aux activités Internet, sur la Bourse de Madrid en novembre dernier.
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