Régulièrement, des rongeurs pour joueur débarquent au labo de 01net.com. Et inutile de penser les amadouer avec du fromage, ils y sont insensibles. En revanche, ces bestioles ne résistent pas à l’attrait… d’un bon tapis. Pire, elles adorent y cavaler, bien lovées au creux de la paume. Surtout quand on lance un jeu…
Pour établir notre top 10, les souris pour joueur cavalent sur des kilomètres de tapis et subissent des centaines de pressions sur leurs petits boutons. Elles sont aussi soulevées, pesées, mesurées et parfois un peu malmenées comme lorsque que nous prenons un headshot – ce que nous qualifions “d’improbable” avec toute la mauvaise foi qui nous caractérise – dans Rainbow Six : Siege ou qu’une belle « Bio ball » vient rouler sur notre base Protoss dans StarCraft II : Legacy of the Void.
Nous passons aussi leur pilote au crible afin d’estimer les possibilités de personnalisation et les quelques fonctionnalités exclusives, mises en avant par les marques.
Laser ou optique : une affaire de goût et de surface
Mais, avant d’entrer dans le cœur du sujet, parlons capteurs. Aujourd’hui, ils sont de type optique ou laser car, depuis que la boule a disparu du corps de nos mulots, les technologies utilisées sont numériques. Même les normes Darkfield de Logitech et autre Bluetrack de Microsoft utilisent l’optique ou le laser.
L’optique est généralement moins cher que le laser car les processus de fabrication sont moins complexes, et historiquement mieux maîtrisés également. Il n’est pas question d’affirmer que tel capteur est mieux qu’un autre. Notre expérience nous a prouvé que c’est avant tout une histoire de goût et de feeling.
Nous dirons simplement que le laser a tendance à être – paradoxalement – trop précis, ce qui peut entraîner des décrochages inattendus dans les jeux. Il réagit, en revanche, mieux à des technologies de correction de trajectoire présentes dans certaines souris.
La guerre au capteur le plus véloce fait toujours rage sur le marché mais c’est aujourd’hui un conflit devenu inutile à nos yeux. A quoi donc sert une souris pouvant se déplacer à 12000 points par pouce maximum ? En pratique, aucun joueur ne dépasse les 2000 ou 3500 ppp même quand il joue sur un écran de plus de 24 pouces. Pourquoi ? Parce que, généralement, les joueurs ne pensent pas à réduire voire couper l’accélération du curseur dans les jeux. Accélération qui vient se cumuler avec la vitesse du curseur de la souris. Ainsi, plus on augmente la vitesse sur la souris, plus on tournera vite sur soi-même dans les jeux de tir par exemple… et, revers de la médaille, on perd clairement en précision puisque la souris est “parasitée” par la sensibilité pré-réglée dans le jeu, généralement renseignée dans les options de ce dernier.
En fait, pour faire grimper les PPP sur une souris et tirer pleinement parti de la précision et des caractéristiques des capteurs, mieux vaut réduire l’accélération matérielle des softs drastiquement, et ne “jouer” qu’avec les réglages de PPP de la souris. Cela demande quelques tests en condition réelle avant de trouver le réglage qui convient. Chaque joueur est différent ! Mais, en tout état de cause, en procédant de la sorte, vous profiterez ainsi beaucoup plus de la précision offerte par le capteur, que ce soient dans les jeux ou les applis (détourage photo, par exemple) ! Mais, soyons clairs, même en opérant ces réglages, vous n’exploiterez que rarement la pleine vitesse offerte par votre capteur.
Bref, optique ou laser, à vous de choisir. Une souris pour joueur est un tout et ne donne de bons résultats qu’à la condition de lui adjoindre une bonne surface de glisse. Et si l’optique est moins tolérant que le laser en la matière, le mieux et le plus sûr reste de faire cavaler son mulot de combat sur un bon tapis en tissu, en plastique rigide ou tout autre surface homogène (avec aspérité ou lisse) pour faciliter les déplacements et éviter les sautes de capteur.
La guerre des boutons
Trois boutons pour les modèles basiques, cinq à huit pour la plupart d’entre eux… et presque 20 pour les plus farfelus ! Certaines souris demanderaient à être manipulées par des pieuvres. Suivant le type de jeu auquel vous vous adonnez, cela peut vous servir d’avoir quelques boutons sur la tranche du mulot, pour recharger une arme par exemple. Ou pour baisser temporairement la vitesse du curseur à quelques centaines de points par pouce pour être plus précis avec un fusil de tireur d’élite. Mais en avoir ne serait-ce que 9 ou 10 sous le pouce, est-ce bien utile ? Même les plus grands joueurs professionnels n’en utilisent pas autant. Tous vous diront, d’ailleurs, que mieux vaut optimiser l’organisation des raccourcis clavier que ceux du mulot, ce dernier ne servant finalement qu’à sélectionner, viser et faire bouger la caméra.
10. Razer DeathAdder Chroma
La DeathAdder fut l’une des premières souris de certains joueurs de la rédaction. Disparue pendant quelques années du catalogue Razer, la marque a récemment décider de la rééditer. Sa forme est légèrement retravaillée, son capteur optique est plus véloce (10 000 ppp) et tous les éclairages, paramétrables. Sur le dos et les flancs se trouvent, en revanche, toujours cinq boutons, dont quatre programmables.
Note : 7,5/10 | Prix constaté : 70 euros environ | Voir les résultats des tests de la Razer DeathAdder Chroma sur 01net.com
9. Asus ROG Gladius
Dans le catalogue ROG d’Asus, les composants (cartes graphiques ou cartes mères) et les PC portables ou de bureau cohabitent avec… des souris. Le constructeur taïwanais est arrivé relativement récemment sur ce marché ultra concurrentiel en proposant des produits assez innovants. C’est le cas de cette Gladius qui, outre sa bonne finition et son nombre de boutons conséquents, offre la possibilité de changer facilement les mécanismes situés sous les boutons de clic droit et gauche. Le but ? Allonger ou réduire de quelques “nanosecondes” le temps de réaction de ces derniers et procurer de meilleurs sensations à son utilisateur.
Note : 7,6/10 | Prix constaté : 70 euros environ | Voir les résultats de test de l’Asus ROG Gladius sur 01net.com
8. Razer Taipan
A l’instar de l’Ourobouros, la Taipan de Razer se loge aussi bien dans la main droite que dans la main gauche des amateurs de jeux de tir ou de stratégie. Elle aussi est équipée de deux capteurs (laser et optique) et elle est compatible avec le logiciel Razer Synapse. Le plus gros point fort de la Taipan est sans aucun doute sa forme légèrement allongée, ce qui ne l’empêche pas de conserver un dos suffisamment rond pour venir se lover dans toutes les paumes. C’est toutefois une souris dont la coque en plastique marque trop facilement. A manier avec précaution.
Note : 7,7/10 | Prix constaté : 80 euros environ (Chercher un meilleur prix) | Lire le test de la Razer Taipan sur 01net.com
7. Logitech G302 Daedalus Prime
Le motto de la G302 pourrait être “simple et terriblement efficace”. Ses lignes et ses dimensions en font une souris qui tient bien la main des droitiers, et la disposition des six boutons est tout à fait bien pensée. Côté capteur, c’est un modèle optique (4000p maximum) qui se charge de faire bouger le curseur avec précision dans les jeux de tir comme de stratégie. Enfin, son prix de seulement 30 euros en fait l’un des mulots de combats le moins cher et le mieux équipé dans sa gamme de prix. Coup de coeur !
Note : 8/10 | Prix constaté : 30 euros environ | Voir les résultats des tests de la Logitech G302 Daedalus Prime
6. Mionix Avior 8200
Venue de Suède, cette souris Avior 8200 de Mionix est équipée de neuf boutons, tous paramétrables facilement. Gauchers, réjouissez-vous ! Sa forme est adaptée tant à votre main qu’à celle des droitiers. Sur son ventre, c’est un capteur laser qui est à la manoeuvre, pouvant monter jusqu’à 8200 dpi. Les possesseurs de très grand écran adoreront pouvoir tirer parti de cette vitesse afin de faire voyager le curseur d’un bout à l’autre de l’image d’un léger mouvement de main. Reste que cette 8200 ne révolutionne toutefois pas le genre mais se débrouille correctement face à la concurrence.
Note : 8,1/10 | Prix constaté : 80 euros environ | Voir les résultats des tests de la Mionix Avior 8200 sur 01net.com
5. Roccat Kone XTD
La Kone est l’une des références emblématiques de Roccat, ayant participé à construire la renommée de la marque dans le monde du gaming. Le modèle XTD est sans doute le plus abouti (et le plus gros !) de toutes les déclinaisons qui ont vu le jour. De plus, il est possible d’activer la fonction EasyShift+ dans le pilote ! Celle-ci agit comme la touche “Majuscule” d’un clavier et double ainsi les fonctions enregistrables sur certains boutons.
Note : 8,13/10 | Prix constaté : 80 euros environ | Lire le test de la Roccat Kone XTD sur 01net.com
4. Razer Mamba Tournament Edition
La Mamba Tournament de Razer est d’apparence très classique. En main, elle se révèle un véritable poids plume et son ergonomie, parmi les meilleures de la marque aux trois serpents. Cette Razer fait aussi la différence avec son pilote Razer Synapse très complet, qui conserve les réglages dans le Cloud et les rend accessibles partout… dès lors qu’on a une connexion Internet. Et c’est sans doute l’argument massue (et néanmoins un peu capillotracté) de Razer pour éviter d’embarquer de la mémoire interne dans ses nouveaux mulots. Enfin, on regrette que pour une souris aussi peu innovante, Razer ne mène pas une politique tarifaire moins élitiste.
Note : 8,14/10 | Prix constaté : 100 euros environ (Chercher un meilleur prix) | Lire le test de la Razer Mamba Tournament Edition sur 01net.com
3. Roccat Nyth
La Nyth de Roccat monte sur la troisième marche de notre classement. Elle n’est certes pas exempte de défauts mais il faut avouer qu’elle en a dans le capteur. La prise en main est vraiment bonne et c’est un véritable caméléon. Suivant le type de jeux auquel vous jouez, il est possible de faire varier le nombre de boutons sur le flanc gauche. Le flanc droit, quant à lui, peut adopter deux formes différentes, pour un confort personnalisable et accru. Le logiciel qui accompagne la Nyth est l’outil ultime pour exploiter à fond toutes les fonctions et organiser des profils. Profils qui sont exportables dans la mémoire interne de la souris afin d’aller jouer chez des amis sans avoir à passer des heures à tout reprogrammer ! Car, reconnaissons-le, il faut consacrer un peu de temps pour régler, assimiler et maîtriser toutes les fonctions de la Nyth.
Note : 8,34/10 | Prix constaté : 125 euros environ (Chercher un meilleur prix) | Lire le test de la Roccat Nyth sur 01net.com
2. Logitech G502 Proteus Spectrum
Petite évolution de la G502 Proteus Core, la G502 Proteus Spectrum passe au RGB. Comprenez par là que les différents éléments lumineux de la souris sont entièrement personnalisables et non plus cantonnés à la seule couleur bleue. Pour le reste, c’est exactement la même souris… Excellente, par ailleurs et qui mérite amplement sa place sur la seconde marche du podium.
Note : 8,64/10 | Prix constaté : 90 euros | Lire le test de la Logitech G502 Proteus Spectrum
1. Logitech G900 Chaos Spectrum
Logitech a fait appel à tout son savoir-faire pour accoucher de la G900 Chaos Spectrum. A la fois sans-fil et filaire comme la Mamba Wireless de Razer, elle se distingue de cette dernière à plus d’un titre. Premièrement, elle est ultra légère pour une souris sans-fil (154 g). Deuxièmement, la G900 n’a pas besoin d’une base pour se recharger et faire la liaison avec le PC. Un simple petit dongle suffit pour les échanges d’informations. La relier à l’ordinateur avec son câble permet ainsi de la recharger tout en continuant à jouer, sans interruption des programmes. Enfin, son ergonomie est aux petits oignons et sa forme, complètement ambidextre. Toutes ses autres qualités, détaillées dans notre test, justifient aussi bien sa place en haut du podium que son prix élevé.
Note : 8,78/10 | Prix constaté : 180 euros environ (Chercher un meilleur prix) | Lire le test de la Logitech G900 Chaos Spectrum sur 01net.com
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