Passer au contenu

Le TigerSwitch 10/100/1000, de SMC : à l’assaut des dorsales

Le commutateur de niveau 2 et 3 de SMC offre huit ports 1000Base-T et 12 ports GBIC. Efficace et abordable, il pèche par quelques défauts de jeunesse.

Spécialisé dans les commutateurs Ethernet bon marché destinés aux groupes de travail, SMC Networks tente, avec son TigerSwitch 10/100/1000, de monter en gamme et de se placer sur les dorsales d’entreprise. Combinant des fonctions de commutation de niveau 2 à des fonctions de niveau 3, le produit bénéficie, par ailleurs, d’une architecture non bloquante de 24 Gbit/s. Il dispose de huit ports Gigabit sur cuivre et de 12 ports GBIC libres destinés à recevoir des modules d’extension de un ou deux ports 100/1000Base-T cuivre ou fibre, ou de huit ports 10/100Base-T cuivre ou fibre.

Des composants Hot Swap

Spécialisé dans les commutateurs Ethernet bon marché destinés aux groupes de travail, SMC Networks tente, avec son TigerSwitch 10/100/1000, de monter en gamme et de se placer sur les dorsales d’entreprise. Combinant des fonctions de commutation de niveau 2 à des fonctions de niveau 3, le produit bénéficie, par ailleurs, d’une architecture non bloquante de 24 Gbit/s. Il dispose de huit ports Gigabit sur cuivre et de 12 ports GBIC libres destinés à recevoir des modules d’extension de un ou deux ports 100/1000Base-T cuivre ou fibre, ou de huit ports 10/100Base-T cuivre ou fibre. Des composants Hot Swap En pratique, ce commutateur (testé ici avec un module GBIC un port 1000Base-T) se distingue de ses concurrents au niveau de la sécurité. Ainsi, il accepte l’échange à chaud de nombreux composants, tels que la carte de chaque connecteur, les paires de ventilateurs ou le module de gestion. Cette version préliminaire du commutateur ne disposait toutefois pas des fonctions de filtrage ni de toutes les fonctions de sécurité que doit comporter la version finale du produit. La configuration du boîtier s’effectue simplement par une connexion sur le port console ou par une interface web. Lors de nos tests, celle-ci s’est montrée peu intuitive, peu précise et complexe à utiliser. Bien qu’elle propose une représentation graphique de la face avant du boîtier, elle ne permet d’accéder qu’à quelques informations extrêmement sommaires, un seul port à la fois, et ne permet pas la sauvegarde et la restauration des informations de configuration.Côté caractéristiques, le commutateur gère les fonctions de QoS (802.1p/Q, DiffServ), de création de VLAN (port par port, par protocole et sous-réseau IP, mais non par adresses MAC), d’agrégation de ports (dans la limite de quatre ports consécutifs), de fail over (gestion d’un lien actif et d’un lien inactif de secours, vers lequel le commutateur peut basculer en cas de problème sur le lien principal) et de duplication de port (port mirroring, un seul miroir possible). Il prend également en charge la fonction dite de spanning tree, autrement dit de gestion de multiples chemins d’accès avec un niveau de pondération pour chacun. Dans le cadre du test, quatre ports ont pu être groupés facilement pour former un seul lien 4 Gbit/s. La duplication des flux entrants et sortants a également été possible, sauf dans le cas d’un VLAN entier. Enfin, pour mesurer la performance du commutateur, nous avons procédé à des tests de transfert de fichiers FTP de 1 Mo, échangés pendant 210 s, à partir de 66 clients LoadRunner phy- siques (réprésentant 396 clients virtuels) répartis sur huit commutateurs Fast Ethernet avec lien montant gigabit. Le débit obtenu est très satisfaisant (5,65 Gbit/s), nos tests n’ayant pas permis de saturer les huit ports du commutateur. À l’issue des épreuves, le TigerSwitch semble ainsi tenir ses promesses, son prix des plus compétitifs et les fonctions de sécurité attendues dans la version finale venant combler les quelques lacunes observées.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Kareen Frascaria