‘ Micro Hebdo ‘ a comparé le tout nouveau processeur quadric?”ur d’Intel avec son petit frère à double c?”ur. Les résultats obtenus sont assez surprenants.
Si les objets inanimés n’ont pas d’âme, les PC, eux, ont du c?”ur et… de plus en plus ! A peine plus d’un an après la sortie des processeurs à double c?”ur, Intel vient de présenter le premier modèle à quatre c?”urs : le Core 2 Extreme Quad-Core QX6700, bientôt remplacé par le QX6800, qui coûtera tout de même quelque 1 000 euros.Quant à AMD, il est en train de finaliser sa plate-forme ‘ 4×4 ‘, qui utilisera deux processeurs à double c?”ur sur une seule carte mère. La course à la fréquence qui perdurait depuis des années laisse ainsi officiellement la place à la course au nombre de c?”urs. Est-ce vraiment la réponse pour obtenir plus de performances ? Pour le savoir, nous nous sommes procuré l’un des premiers exemplaires, conçu chez Intel.
Utile dans deux cas précis
Il ne s’agit, en réalité, ni plus ni moins que de deux Core 2 Duo réunis sur une même puce. Comme vous pouvez le constater ci-dessous, les résultats sont assez mitigés. Autant le double c?”ur apporte un gain réel de performances, autant l’apport du quadric?”ur est moins évident. En fait, un tel processeur ne trouve une réelle utilité que dans deux cas bien précis : l’utilisation simultanée de quatre logiciels gourmands en puissance, ou bien l’utilisation de logiciels spécifiquement développés pour les processeurs multic?”urs.Le premier cas est quasiment inexistant chez les particuliers : rares sont, en effet, ceux qui effectuent du montage vidéo tout en calculant des images de synthèse et en compilant un programme en C ! Le salut du quadric?”ur viendra donc de l’optimisation des logiciels. Or, ceux-ci sont encore peu nombreux à être conçus pour gérer plusieurs c?”urs.
Pour les logiciels de demain
Actuellement, seuls quelques rares logiciels issus du monde professionnel et les pilotes de cartes graphiques proposent de telles améliorations. Des changements sont en cours chez les développeurs, qui prennent désormais en compte cette technologie pour améliorer les logiciels de demain. Le problème, c’est que ces développements sont longs. Il ne faut donc pas s’attendre à tirer pleinement parti du quadric?”ur dans l’immédiat. A force de vouloir bien faire, Intel, et bientôt AMD, ont peut-être fait trop bien trop vite.