La Web TV de Walawa ressemble à un téléviseur classique sauf que… elle se connecte à une prise téléphonique pour surfer sur Internet ou transmettre du courrier électronique.Simplissime : il suffit d’appuyer sur une des touches du clavier de sa télécommande infrarouge pour se connecter au réseau des réseaux. Cet accessoire, associé à un menu qui s’affiche à l’écran, sert aussi à la navigation. Cependant, on pourra acquérir en option (contre 200 francs) un clavier infrarouge plus convivial, surtout pour la messagerie électronique. La vitesse de connexion est de 56K, comme les ordinateurs équipés d’un modem.Pas question de se connecter par l’intermédiaire d’une liaison plus rapide, à l’instar du câble ou de Numéris. La technologie d’accès à Internet provient de NetGem, une star-up française et concepteur de la Netbox, un terminal d’accès sous forme de boîtier externe (375 000 unités déjà vendues) intégrant un modem 56K.La Web TV bénéficie d’ailleurs des mêmes fonctions que la Netbox, nous a-t-on affirmé chez NetGem. Ainsi, le système d’exploitation demeure propriétaire ?” développé par NetGem autour d’un noyau Linux ?”, tout comme le navigateur. On retrouve par ailleurs un port parallèle permettant de relier une imprimante, ce qui pallie un peu l’absence d’une unité de stockage d’informations.C’est la société Profilo Telra, implantée en Turquie et peu connue du grand public, qui fabrique ce téléviseur Internet. Ce constructeur vend depuis deux ans déjà des modèles, sous différentes marques, dans la grande distribution (85 000 téléviseurs vendus en France, pour un chiffre d’affaires de 90 millions de francs). Ses téléviseurs sont distribués exclusivement en Europe par APF Technologies, une société marseillaise, qui se trouve être aussi un des investisseurs de Walawa.Commercialisée sous la marque Newell, la gamme de téléviseurs Internet se compose de huit modèles : du 51 cm à l’écran plasma, en passant par les modèles 16/9. ” Le premier prix, un modèle de 51 cm coûtera 1290 francs “, nous confie Michel Cros, responsable de la communication de Walawa, en précisant que le surcoût engendré par la fonction d’accès à Internet est de l’ordre de 15 à 20 %.La start-up française compte conquérir toute la grande distribution. Ses premiers modèles débarqueront d’abord dans les magasins Casino, puis Cora quelques jours plus tard. “Notre objectif de vente, d’ici à la fin de l’année, est fixé à 270 000 Web TV “, ajoute Michel Cros.34 000 pièces ont d’ores et déjà été vendues. D’autres accords sont en cours de négociation avec différentes enseignes.En ce qui concerne son modèle économique, la start-up Walawa compte sur trois sources de revenus, à savoir : le reversement d’une partie du tarif des communications locales liées à l’accès à Internet ?” l’abonnement étant offert ?”, la publicité et le commerce en ligne et son portail qui ouvrira le 27 septembre. L’utilisateur devra obligatoirement passer par la page d’accueil du portail, développé par le fournisseur de services et de solutions Internet Galaxy, le deuxième investisseur de Walawa. Cette contrainte supplémentaire et le fait que l’on est aussi tenu de passer par le fournisseur d’accès ISDnet nous rappellent que la Web TV, ou du moins celle qui arrive en France, ne se substitue pas à un micro-ordinateur. Pour linstant.
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