Valorisé 1,6 milliard de dollars depuis
son rachat par Google en 2006, YouTube peine à équilibrer ses finances. Le site de partage de vidéos ajoute donc une
nouvelle corde à son modèle économique.Celui qui s’est assuré plus de 78 millions de visiteurs uniques rien qu’aux Etats-Unis (source : Quantcast, janvier 2009) et plus de cinq milliards de clips vus par mois grâce à des vidéos diffusées
gratuitement en streaming, s’essaie désormais au téléchargement payant.Seuls ses partenaires officiels peuvent avoir accès à cette solution. Impossible pour un contributeur lambda ou un pirate amateur de se faire payer des images qui ne sont pas de sa production.Chaque créateur fixe le prix que devront payer les utilisateurs pour télécharger la vidéo. Le paiement se fait parl’intermédiaire de
Google CheckOut, le porte-monnaie virtuel du moteur de recherche, réservé pour le moment aux Américains.Le procédé est déjà en test chez certains partenaires de la plate-forme outre-Atlantique comme
Khanacademy, un site de tutoriaux éducatifs ou encore
Householdhacker, qui propose des idées pour mettre de la technologie dans les objets du quotidien.
Licence Creative Commons
Les partenaires de YouTube peuvent aussi proposer de télécharger gratuitement leurs contenus. C’est le cas de certaines universités, comme Stanford, Berkeley ou UCLA, qui testent le téléchargement gracieux de certaines de leurs
sessions. Dans ce cas-là, la limite de Google Checkout n’existe plus. Ce qui n’exclut pas qu’à terme, des contenus gratuits soient limités géographiquement, pour des raisons de droit.
Les éditeurs de contenus ont la possibilité d’associer une licence Creative Commons à leurs productions. Celle-ci définit l’utilisation qui peut être faite des images (reproduction, partage, commercialisation, etc.)
‘ Beaucoup de créateurs de vidéos veulent que leur travail soit vu de manière très large. Ils ne se soucient pas que ce dernier soit partagé à condition qu’ils en tirent le crédit approprié ‘, assure
Thai Tran, chef produit YouTube sur le blog officiel du site.Une fois téléchargées, les images, payantes ou gratuites, peuvent être lues par les lecteurs QuickTime et VLC Media Player. Sans DRM, elles peuvent aussi être sauvegardées indéfiniment ou transférées vers d’autres supports numériques,
comme un iPod, pour une consultation en voyage.Pour accompagner ces changements, YouTube se dote d’un nouveau lecteur. La fenêtre de visualisation, plus large que dans la version précédente, diffuse des images au format Mpeg-4 avec le codec vidéo H.264 et le codec audio AAC. Un
bouton Download (téléchargement) figure sous le player. Y figure, à côté, le tarif de la vidéo, sachant que cette dernière peut-être toujours accessible gratuitement en streaming.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.