Le syndicat national de l’édition (SNE) a salué l’accord conclut entre les éditeurs de presse français et Google. Il souligne que « l’apport des auteurs et des éditeurs créateurs de contenus est ainsi reconnu progressivement par les opérateurs numériques. Défendre les métiers de création intellectuelle et la diversité culturelle constitue un enjeu de civilisation majeur à l’ère d’internet ».
La réaction du syndicat des éditeurs n’est guère surprenante. Il parle en connaissance de cause, ayant eu aussi maille à partir avec Google. Depuis 2006, un litige opposait le géant du Web et la société des gens de lettres sur la numérisation et l’affichage d’extraits de livres sous droit d’auteurs.
Dans ce cas comme dans celui de la presse, Google a su “intelligemment” faire des concessions ne l’engageant pas sur des droits et versements récurrents, en proposant, en juin 2012, un accord-cadre sur la numérisation des œuvres indisponibles, à destination de ses membres.
Cette annonce contribuait à la mise au jour du patrimoine imprimé français sous droits tout en contribuant à l’élargissement de l’offre de livres numériques. Cerise sur le gâteau, Google apportait son soutien à un projet initié par le syndicat national de l’édition, “Les Petits Champions de la lecture“, destiné à promouvoir le plaisir de la lecture auprès des jeunes
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