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Le SuperStack III 3300 TM offre une réelle compatibilité ascendante

Le commutateur empilable Ethernet 10/100 de 3Com peut être associé à des appareils de la génération précédente. Il pèche par ses performances et son prix.

Le SuperStack III 3300 TM est censé marquer le renouveau de la gamme de commutateurs Ethernet (niveau 2) empilables de 3Com. Notre laboratoire a testé la version 24 ports Ethernet 10/100, équipée d’un lien montant Gigabit Ethernet (interface cuivre). Au-delà de son nouvel aspect extérieur, le SuperStack III 3300 TM est richement doté, tant sur le plan des fonctions que des possibilités d’évolution, comme ajouter une seconde alimentation, ce que permettent peu de commutateurs de cette catégorie. Il offre également des fonctions de contrôle des flux (IEEE 802. 3x), de gestion des trafics prioritaires (IEEE 802. 1p), de sous-réseaux virtuels (IEEE 802. 1q) et des sondes intégrées RMON et RMON2 pour la production de statistiques. Toutefois, ce qu’il gagne sur le plan de la richesse fonctionnelle, il le perd sur le plan des performances, plutôt moyennes. Au cours de nos tests, le débit réel entre les 24 postes de travail connectés plafonne à 1 230 Mbit/s. Même constat en ce qui concerne le lien montant. En augmentant le nombre d’émissions et de réceptions simultanées de fichiers, nous avons constaté une légère baisse du débit, qui s’est établi à 1 209 Mbit/s en mode bidirectionnel synchrone.

Un héritage conservé

En revanche, le SuperStack III 3300 TM présente deux avantages : nous avons pu l’intégrer sans difficulté dans une pile de commutateurs SuperStack II, c’est-à-dire de la génération précédente. Une réelle compatibilité ascendante, loin d’être offerte par tous les constructeurs. En ce qui concerne l’administration, l’interface web hérite de la convivialité de la génération précédente. Facile à prendre en main, elle donne accès à de nombreuses fonctions et est le moyen le plus efficace pour administrer le commutateur. Ce dernier dispose d’un agent SNMP et de bibliothèques d’informations, de configuration MIB II et propriétaires. À l’issue de ce test, le SuperStack III 3300 TM, un peu plus cher que ses concurrents, semble mieux répondre au besoin de renouvellement ou d’extension d’un parc d’équipements 3Com existant qu’à celui de créer une nouvelle infrastructure.

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Paul Philipon-Dollet