La triste fin d’Aaron Swartz, qui s’est suicidé à 26 ans, à quelques semaines de l’ouverture de son procès outre-Atlantique pour avoir téléchargé illégalement des articles universitaires archivés, suscite un vif débat sur la pénalisation des délits informatiques.
Le jeune surdoué de l’informatique, qui avait participé à la création des flux RSS, était passible d’un maximum de 35 ans de prison et d’une très forte amende pouvant atteindre 1 million de dollars.
Est mise en cause par certains l’application de la loi Computer Fraud and Abuse Act (CFAA), qui réprime le piratage et l’accès illicite aux systèmes et aux données informatiques. Un membre républicain du congrès, élue de Californie, Zoe Logfren, entend proposer un amendement à cette loi, qu’elle juge trop vague dans ses termes et trop vaste dans son champ d’application, ce texte pouvant ainsi s’appliquer à beaucoup d’activités quotidiennes, estime t-elle.
Une pétition a été, par ailleurs, mise en ligne sur le site de la Maison blanche, demandant la démission de la procureure, Carmen Ortiz, à l’origine des poursuites contre Aaron Swartz.
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