Saisissez le stylo numérique io Personal Digital Pen (PDP) de Logitech, écrivez sur une feuille de papier avec sa pointe à encre, puis chargez le message numérisé sur un ordinateur. Sur les traces du stylo suédois Anoto, qui fournit en l’occurrence l’algorithme de traitement de l’écriture manuscrite, le PDP tient ses promesses. Pour ce faire, il dispose d’une microcaméra optique, chargée de capturer l’écriture cursive et d’une mémoire de masse de 2 Mo, dont 1 Mo est utilisé à des fins de stockage.
Une prise de notes naturelle
Pour écrire, le PDP nécessite un papier doté d’un tramage pré-imprimé, que constituent des blocs de six points de côté. Ceci, afin d’assurer le guidage précis de la caméra optique lorsqu’elle suit les traits de l’écriture cursive. Ce qui, à terme, peut être onéreux. La prise de notes se révèle naturelle. L’utilisateur dessine ou écrit indifféremment sur le même document. En fin de parcours, la sélection des cases à cocher, Email, Notes ou Other, puis Done, autorise la constitution d’un document (quarante au maximum), que signale une vibration du stylo.Comme le stylo est dépourvu de dispositif radio, il est nécessaire de le reposer sur sa station d’accueil USB 1.1 pour déclencher le chargement des notes sur le poste de travail. Celles-ci sont correctement retranscrites au format d’image JPEG ou vectoriel EMF. Selon les cases cochées sur le cahier ou le bloc-notes fournis, les messages apparaissent au sein du logiciel io-Reader, d’un client de messagerie Mapi (Lotus Notes, Microsoft Outlook), du logiciel de notes Post-it, ou du traitement de texte MS Word. Malheureusement, la suite n’intègre pas de logiciel de reconnaissance de caractères. Logitech suggère de télécharger sur son site le logiciel payant MyScriptNotes de Vision Objects, afin de procéder à ce type de conversion. Intéressant, le stylo est cependant très coûteux pour une utilisation d’appoint.
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