De nombreux éditeurs de webTV connaissent actuellement des difficultés économiques : leur audience confidentielle bride leur développement. Cette audience est en partie conditionnée par la disponibilité des flux pour les utilisateurs. La question de la qualité de service, jusqu’à présent peu ou prou ignorée sur IP ?” où le principe du best effort est toujours maître ?” revient au premier plan.Le multicast, qui multiplie les serveurs en différents points du territoire pour répartir la charge du serveur de stream principal, est la première des technologies permettant d’assurer une qualité de services aux diffuseurs de contenus audio ou vidéo.S’assurer de la disponibilté des serveurs de multicast reste incontournable. IP Label en a fait son métier, et il se met à la place de l’utilisateur afin de vérifier en pratique la qualité de la diffusion.La qualité de service, c’est également le passage du bas débit vers les moyens et hauts débits. L’ADSL, le câble et les liaisons louées en entreprise permettent peu à peu de garantir aux utilisateurs un débit constant minimum.Les technologies sont prêtes. Mais la bande passante n’est pas encore disponible sur la boucle locale, et il manque un modèle économique capable de faire remonter une partie des revenus de l’accès jusqu’aux éditeurs de contenus pour qu’ils puissent développer leur activité.La problématique est assez similaire sur les réseaux fixes et sur les réseaux mobiles. Les services multimédias à forte composante audiovisuelle, dont on peut voir des préfigurations ici ou là, sont mis en avant pour justifier l’urgence de la téléphonie mobile 3G.Mais l’UMTS comme le GPRS imposent de nouvelles infrastructures et surtout de nouveaux terminaux plus adaptés à la restitution des images animées sur un écran de taille suffisamment grande. Reste à convaincre.
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