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Le SPV, enfin à la hauteur de ses ambitions

Le lancement de la nouvelle version du mobile GPRS SPV, d’Orange, marque la véritable naissance d’un smart phone efficace et, surtout, sans bogue. Il est temps de revenir sur l’idée que naviguer sur internet avec un
écran de taille moyenne n’est pas confortable !

Oublié le SPV version 1 avec son cortège de dysfonctionnements. Les utilisateurs de services de données sur téléphone mobile devraient être séduits par la version 2 du SPV (son, photo, vidéo) baptisé E100, mise au point par Orange ­
toujours en collaboration avec Microsoft­ et fabriquée par le taïwanais HTC. C’est, en fait, la bonne intégration des fonctions PDA et téléphonie qui est agréablement surprenante, alors que, jusque-là, les téléphones de type smart
phone
n’avaient pas réussi à transformer l’essai.

La renaissance du WAP

Certes, la navigation dans le menu reste un peu lente, le processeur ARM Omap 710 montrant là ses limites, notamment dans l’affichage. Concernant les sceptiques qui pensent que naviguer sur internet avec un écran de taille moyenne
n’est pas confortable, le SPV apparaît comme un bon moyen de les faire revenir sur cette idée reçue. Ainsi, la consultation de services météo permet l’affichage d’une carte de France tout à fait honorable. Il en va de même pour les photos illustrant
les articles d’informations fournis par l’AFP. La connexion GPRS fait décidément revivre le WAP !Même si l’utilisateur est perdu au beau milieu de la Normandie, la connexion au service de cartes lui permet de retrouver son chemin très aisément. Véritablement professionnel, le téléphone offre également la possibilité de configurer
une boîte e-mail sans grande difficulté. Pour écrire des messages, Orange propose, en option, un petit clavier pliant, très amusant de prime abord. Dès sa première utilisation, celui-ci se révèle vite indispensable, tant pour la rédaction d’e-mails
que pour celle de SMS ou même de textes plus longs. Le SPV est livré, dans sa version de base, avec le strict minimum, mais l’utilisateur trouvera sur internet tous les outils qu’il souhaite. Ainsi, en un rien de temps, le téléphone se retrouve doté
d’un explorateur de fichiers ou d’un gestionnaire de programmes tout à fait honorables. Pour les utilisateurs ludiques, de nombreux sites proposent une multitude de jeux. Si la mémoire de l’appareil, d’une dizaine de mégaoctets, peut se révéler vite
insuffisante, le SPV présente une petite fente pouvant accueillir une SD Card, ce qui le transforme en un véritable lecteur MP3.

Une transformation possible en lecteur MP3

La synchronisation avec le PC se montre également très efficace, et la recherche de contacts est une des plus dynamiques que l’on puisse trouver. Il suffit, en effet, de taper les trois premières lettres d’un prénom ou d’un nom pour
que, instantanément, le téléphone affiche tous les noms et prénoms correspondants. De même, dès que l’on commence à composer un numéro, le SPV se met à faire le tri parmi tous les numéros en mémoire… L’agenda offre la même simplicité que
celle qui est offerte par Outlook sur le PC, avec une vue quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle des rendez-vous. L’ergonomie, son caractère intuitif et son écran couleur font du SPV l’un des meilleurs smart phones du moment.
Qui l’aurait cru voilà encore un an, quand la première version ne ressemblait qu’à un vulgaire bêta-test ne permettant que difficilement de passer un simple coup de téléphone ?

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Jérôme Desvouges