Waze va-t-il devenir une alternative à BlaBlaCar ? Le patron de l’application GPS communautaire a annoncé que la possibilité de covoiturage sera bientôt étendue à plusieurs villes des Etats-Unis et à l’Amérique latine. Difficile d’imaginer que cette proposition ne soit pas ensuite déployée dans le reste du monde.
Noam Bardin explique ainsi au Wall Street Journal (article payant) que les expérimentations menées à Tel Aviv (ville d’origine de l’application rachetée depuis par Google) depuis 2015 et San Francisco sont satisfaisantes. Il ne précise pas en revanche dans quelles autres villes américaines sera proposé le service. Il s’est cependant récemment entretenu avec le maire de São Paulo (Brésil) dans le cadre de son expansion.
Limité à deux courses par jour
Son arrivée en Europe et plus particulièrement en France pourrait donc concurrencer frontalement BlaBlaCar, le champion mondial du genre. Les services de VTC tels qu’Uber pourraient également en pâtir dans une moindre mesure.
Les conducteurs ne pourront toutefois pas en faire leur activité principale et se transformer ainsi en chauffeurs privés. En effet, tel qu’il est expérimenté pour l’instant, le système limite le nombre de courses possibles à deux par jour. Il paraît de plus impossible de vivre de cette activité, les chauffeurs ne pouvant demander qu’un maximum de 0,54 dollar par mile parcouru. Simplement de quoi partager les coûts de carburant et l’entretien du véhicule. L’idée directrice est de coûter moins cher qu’un VTC ou un taxi et à peine plus qu’un ticket de transport en commun.
Reste que Google pourrait grâce à ce système dégager de nouveaux revenus. Pour l’instant libres de toute commission, ces tarifs pourraient bien être ponctionnés par Waze de 15 % dans le futur.
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