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Le service catalyse l’informatique décisionnelle

Le marché du décisionnel connaîtra une progression annuelle de plus de 22 %, de 2000 à 2005.

“Marché très stable, en forte croissance, peu touché par la conjoncture et promis à un bel avenir.” Pour Renaud Smagghe, chargé d’études chez Pierre Audoin Conseil, l’informatique décisionnelle (ou business intelligence) se porte bien en France. La mise en place Datawarehouses, de solutions de gestion de la relation client analytique, de portails décisionnels et de tableaux de bord financiers, de contrôle de gestion, de ressources humaines ou de logistique en sont les moteurs.

Les PME devraient bientôt s’équiper

Après une excellente année 2001 (785 millions d’euros), en progression de 26 %, sa valeur continuera de croître de 22 % cette année (960 millions d’euros) pour atteindre linéairement 1,7 milliard d’euros d’ici à trois ans. Sur cette période, la demande se concentrera davantage sur les services (+ 22,8 % de croissance par an) que sur les produits (+ 17,2 %).Cette tendance au service est d’autant plus forte que, dès aujourd’hui, sur 785 millions d’euros de chiffre d’affaires global, les intégrateurs représentent déjà 71 %, contre 29 % pour les éditeurs. Pour Renaud Smagghe, c’est la preuve que les grandes entreprises, déjà équipées, sont en train d’installer leurs systèmes. Les PME, elles, suivront.Au niveau des acteurs, côté services, les positions sont très disputées entre Cap Gemini Ernst & Young, Accenture, Umanis, Unilog et Micropole-Univers. Alors que, pour les éditeurs, un écart apparaît entre, d’un côté, le tandem SAS et Business Objects et, de lautre, Hyperion, Cognos et Oracle.

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Hubert d'Erceville