Très marqué par les déboires du commerce électronique, le secteur IT vit des moments difficiles. En très peu de temps, la situation s’est complètement inversée. Il y a quelques mois, tout souriait à la net économie, aux dotcoms et, plus généralement, à l’ensemble du secteur IT. Rien ni personne ne semblait pouvoir tempérer les ardeurs des nouveaux conquérants de l’économie. En ce début du XXIe siècle, l’économie serait en ligne et dominée par les technologies de l’information ou ne serait pas ! Le commerce lui-même allait être réinventé.Au final, il semble que ce soit surtout l’” e-llusion “ qui régnait. Le secteur a vite été rattrapé par la réalité ?” taille des marchés, investissements, progrès à faire. Vint le temps des premières déceptions. Et, très vite, des regroupements plus ou moins forcés et des dépôts de bilan. La déprime et le repli succèdent aujourd’hui à l’euphorie et à l’expansion. Dans ce contexte, une question se pose : le commerce électronique et les sociétés technologiques ne sont-ils pas en train de sombrer corps et âme ? Eh bien non, ils vivent encore ! Certes, ils se consolident et se professionnalisent. Mais, surtout, ils s’imposent. Le krach boursier qui a affecté les sites internet et les valeurs IT cotés en avril 2000 a entraîné de nombreux dommages et une désaffection des investisseurs. Mais les sites créés cette année sont de haut niveau, ils reposent sur des stratégies plus développées et mieux construites. De même, la professionnalisation du secteur et la prise de conscience des impératifs de rentabilité et de gestion équilibrée se poursuivent. Privées de la manne financière des levées de fonds successives et confrontées au tarissement de la manne publicitaire, les dotcoms et les sociétés technologiques ont porté tous leurs efforts sur la réduction des coûts, le retour sur investissement et la rentabilité. Désormais, priorité est donnée à l’équilibre financier avant toute autre considération.De même, la pénétration des technologies de l’information ne cesse de croître. Au sein des entreprises comme dans les échanges commerciaux ou financiers, l’économie en réseau est devenue une réalité. Les entreprises tirent d’ores et déjà pleinement parti de ces technologies de l’information, notamment pour réduire les contraintes de temps et d’espace. Nous n’en sommes pourtant qu’au début. Et de nombreux progrès et développements de ces technologies sont encore à venir. L’intégration de l’internet, de la téléphonie et de l’informatique n’en est qu’à ses balbutiements.De même, les progiciels seront assurément plus experts demain et orientés vers de nouveaux domaines, ne se limitant plus seulement à l’automatisation de tâches répétitives et aux statistiques. Ils se focaliseront sur le développement et la diffusion du savoir et des meilleures pratiques au sein des organisations.Ces facteurs, liés à l’enrichissement constant de l’offre et aux nouvelles habitudes de consommation et de travail, permettent d’être confiant dans l’avenir de ce secteur. Certes, il n’a pas fini d’évoluer, et les disparitions ou regroupements ne font que débuter. Mais nous restons persuadés que lavenir à moyen et long termes sera porteur de nombreux succès et de changements économiques majeurs.
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