Un cœur, un visage qui sourit, une aubergine… Les émojis ont envahi nos conversations numériques. Ces petits compléments permettent de faire passer des émotions dans les messages ont déjà une longue histoire.
Emojis, émoticons ou smiley ?
Les smileys sont apparus en 1972. Il s’agissait alors de petits visages symbolisés par des caractères d’imprimerie nécessitant de pencher la tête sur le côté pour les décoder. Ensuite, avec l’évolution des ordinateurs, vers 1990, sont apparus des smileys graphiques. On a commencé à parler alors d’émoticons, contraction d’émotion et icone. Quant au émoji, c’est un terme japonais signifiant « image mot ».
Les émojis sont comme un alphabet. A chaque symbole correspond un code informatique appelé point code (ex : le code du visage souriant est U+1F600). C’est ce qui permet à tous les ordinateurs et à tous les smartphones, quels que soient leurs marques, d’afficher les mêmes émojis. Cependant, cela n’empêche pas les fabricants (Apple, Google, Samsung, Twitter, etc.) de personnaliser chacun les émojis pour que ceux-ci correspondent à leurs univers.
Un registre mondial des emojis
Pour que tout le monde soit d’accord, il existe un grand « registre mondial » des émojis, tenu par le Consortium Unicode (https://emojipedia.org) et les émojis évoluent. Chaque année, de nouveaux symboles voient le jour et d’autres supprimés. A chaque fois, cela donne lieu à des débats très sérieux et très longs. Il y a aussi des polémiques, car les émojis sont fortement soumis à la pression du politiquement correct. Par exemple, lorsqu’Apple a remplacé l’émoji révolver par un pistoler à eau, cela a provoqué la colère des lobbys pro-armes aux États-Unis.
En 2020, 117 nouveaux emojis ont vu le jour (ex : visage souriant avec une larme, ninja, doigts pincés, etc.) et l’on dénombrait 3304 émojis. Le registre actuel porte le numéro Unicode 13.0. La liste Unicode 14 n’arrivera pas dans nos smartphones avant 2022 car, en 2021, à cause de la Covid-19, pas de nouveaux émojis.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.